Le scrutin pour la présidentielle s’est ouvert en Egypte et devrait se clore demain. Le maréchal Sissi, l’ancien patron de l’armée devrait l’emporter.
Cela n’est pas forcément une mauvaise chose.
Il a mis les partisans de Mohamed Morsi au pas, par des centaines de condamnations à mort, et ne semble pas parti pour faire pire que les islamistes. Mais c’est un régime autoritaire soutenu par l’armée, où les votes ne s’apparentent qu’à un plébiscite. On se demande à quoi ont servi le renversement de Moubarak et toutes les simagrées pseudo-démocratiques depuis.
Et l’on craint, comme toujours, pour le sort des Coptes.