Les maisons pour femmes existent depuis longtemps : une femme sur dix est réputée victimes de violences de la part de son partenaire. Un homme sur vingt serait exposé à des violences domestiques d’un type un peu différent : il s’agit par exemple d’hommes « ayant une relation avec une femme d’un autre environnement religieux pour qui la famille a déjà arrangé un mariage avec quelqu’un de la même foi ». Derrière les mots discrets de Yolanda Switten, responsable de l’association créatrice du refuge, on devine l’islam. Elle cite également les hommes homosexuels en proie aux violences physiques ou psychiques de la part de leur environnement familial.