Royaume-Uni : le prince Andrew avoue qu’il a été « un imbécile » dans l’affaire Epstein

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Réagissant aux accusations qui mettent en évidence ses liens avec Jeffrey Epstein, condamné pour agressions sexuelles et exploitation sexuelle de mineures, le prince Andrew, duc de York, a avoué qu’il s’était comporté comme un « imbécile » en cultivant cette amitié. Il continue toutefois de nier avoir eu des rapports sexuels avec une mineure de 17 ans qui lui aurait été « fournie » par l’homme d’affaires américain, dans un scandale qui secoue le Royaume-Uni.
 

L ’« erreur de jugement » d’un « imbécile » qui réfléchit

 
Le prince Andrew avait déjà reconnu une « erreur de jugement » pour avoir décidé de rencontrer Epstein à New York après la sortie de prison de ce dernier. Une « source proche » de ce membre de la famille royale a sans doute relayé les propos que le prince Andrew veut rendre publics en assurant que ce dernier avait « beaucoup réfléchi » aux conséquences de ces actes depuis quelques jours et qu’il en a constaté le caractère irréfléchi.
 
Le prince a en revanche affirmé qu’il n’irait jamais devant la justice pour contrer les allégations le concernant, il n’y aura donc pas de procès en diffamation, a-t-il laissé entendre, en raison des « dommages immenses » qu’une telle action causerait à la monarchie britannique.
 

Le prince Andrew regrette son amitié avec Epstein

 
« Si une suite d’allégations doit apparaître pour être contrées une à une dans les médias, il sait qu’il ne réussira qu’à prolonger et amplifier une histoire qui a causé un grand malaise pour la famille royale », ajoute la source.
 
Le prince Andrew a été nommé dans les documents d’un procès en cours en Floride où il est accusé d’avoir eu par trois fois des rapports sexuels avec Virginia Roberts, alors âgée de 17 ans, dans une île des Caraïbes appartenant à Jeffrey Epstein.
 
Il est probable qu’on n’en connaîtra jamais le dernier mot. Seule certitude : si l’identité des protagonistes n’est pas révélée, il est clair que la conduite des « élites » du monde des affaires est tout sauf exemplaire, et que les amitiés au sein de ce monde s’en accommodent fort bien.