Sous la pression des industriels, et sans renoncer à l’objectif global de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % en dessous des niveaux de 1990 d’ici à 2030, le projet de loi de la Commission européenne prévoit des réductions moins importantes pour les voitures personnelles : 25 à 35 %, selon des sources européennes.
Les constructeurs automobiles européens militent quant à eux pour une réduction de 20 % seulement, assortie d’une prise en compte de la demande réelle des consommateurs par rapport aux véhicules électriques.
En attendant, le projet de Bruxelles prévoit de subventionner à hauteur de 800 millions d’euros – pris dans les poches des contribuables bien entendu – pour aider à la construction des bornes de rechargement, et d’investir 200 millions d’euros supplémentaires pour le développement de batteries plus efficaces.
Les crédits carbone accordés aux constructeurs en fonction de leurs ventes de véhicules à faibles émissions ne seront pas négociables sur le marché.
L’interdiction pure et simple de véhicules à moteur à combustion relève manifestement de l’utopie : qu’en pense Nicolas Hulot qui veut la fin de la vente de ces voitures d’ici à 2040 ?