A la suite des agressions sexuelles de Cologne, le gouvernement allemand tente de limiter les dégâts à coups de propagande. Le magazine Fluter, organe de l’Agence fédérale pour l’éducation civique, proclame dans son dernier numéro que Mahomet était un féministe. L’auteur de l’article, une journaliste favorable à l’islam et à ses signes extérieurs dans la sphère publique allemande, affirme encore qu’aucune preuve n’indique que l’augmentation des agressions sexuelles en Allemagne est due à l’afflux de réfugiés.
Fluter, qu’on peut donc qualifier de publication gouvernementale, a pour but d’informer la population des jeunes adultes en suscitant l’intérêt pour la vie démocratique allemande et en faisant la promotion des vertus civiques. Toutefois, ce sont surtout les questions de genre et « d’intersectionnalité » (comprendre la dénonciation des toutes les formes de domination ou de discrimination dans la société) qui sont abordées dans les publications de l’agence. Il faut noter que celle-ci a de qui tenir puisqu’elle est l’héritière directe du ministère de la Propagande de Joseph Goebbels, à l’époque de l’Allemagne nazie, lui-même issu des services de propagande de la Grande Guerre. Rompue à l’endoctrinement…
Oubliez l’amour courtois : l’islam et Mahomet étaient féministes avant l’heure
Cette fois, la journaliste allemande Khola Maryam Hübsch, connue pour son soutien au port du voile en Europe en tant que « vêtement d’émancipation » de la femme, dénonce avec une extrême virulence l’attitude de ceux qui accusent les immigrants musulmans d’être les auteurs des agressions sexuelles commises récemment en Allemagne. Elle s’étonne de voir l’indignation monter alors que la culture de masse occidentale, à travers les publicités et les clips musicaux, se montre si souvent « sexiste et misogyne ». Au contraire, « loin d’être une source de troubles pour l’Europe, l’islam exerce une influence civilisatrice où Mahomet est dépeint comme un des premiers défenseurs des droits des femmes » écrit-elle encore, sans rire.
Le gouvernement allemand obligé de mobiliser la propagande après les viols et les attouchements imputés aux migrants
S’il y a des « traditions misogynes » dans l’islam, elles sont le produit de « l’orthodoxie mâle » qui œuvre pour exercer une discrimination à l’égard des femmes au moyen d’une « appropriation » corrompue de la foi contre laquelle des musulmanes s’élèvent aujourd’hui… grâce à l’islam s’il faut en croire Mlle Hübsch. Elle met en garde la jeunesse allemande contre les non musulmans plaidant la cause du droit des femmes, non musulmans qu’elle qualifie « d’activistes d’extrême droite qui n’imaginent les femmes qu’au foyer ». Elle rejette encore les accusations selon lesquelles l’islam importe la violence sexuelle en Allemagne, les qualifiant de « vieux ressentiments à l’égard des hommes musulmans, expression d’un chauvinisme culturel, d’une utilisation du féminisme pour les détourner de leur propre sexisme et de leur propre racisme ».
On se demande si les femmes qui ont, par centaines, subi des attouchements, ne devraient pas y voir une manifestation de simple liberté sexuelle, loin des préjugés et des stéréotypes dont les Allemands autochtones sont les porteurs invétérés !