« Il faut un accord global contraignant pour affronter le changement climatique d’origine humaine » : c’est la phrase clé d’une tribune publiée aujourd’hui 9 septembre par quatre ambassadeurs occidentaux dans The Astana Times. Les quatre ambassadeurs au Kazakhstan de l’Allemagne, de la délégation de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de la France y réclament une action mondiale concertée en vue de limiter la croissance moyenne de la température globale à 2 degrés seulement. On admirera la précision.
Guido Herz, Aurelia Bouchez, Carolyn Browne et Francis Etienne cosignent ce document qui rappelle comme à l’accoutumée les affirmations les plus habituelles de l’Eglise du réchauffement global : l’augmentation de la température moyenne d’un demi degré ces cinquante dernières années, la fonte des glaces aux pôles (que les récentes mesures de la NASA, que nous avons consignées, infirment), les niveaux inédits du dioxyde carbone dans l’atmosphère – les plus hauts depuis « 800.000 ans », la montée du niveau de la mer, la multiplication (constatée, celle-là) des inondations en Allemagne ou au Royaume-Uni, le tout étant d’origine humaine, répètent-ils.
Un accord global légalement contraignant contre le réchauffement d’origine humaine
Quelle solution ? La Convention cadre de l’ONU définit les actions à entreprendre ; mais « il est clair que le moyen le plus efficace de les mettre en œuvre est un accord global légalement contraignent où tous les émetteurs majeurs seraient liés par des engagements de réductions, et qui soutiendrait les pays en voie de développement à agir par la réduction et la prise de mesures d’adaptation par rapport au changement climatique ».
Réduction du CO2, bien entendu…
Et de rappeler toutes les actions déjà entreprises, notamment au sein de l’Union européenne, qui s’est engagée à ce qu’au moins 20% de son budget total de 960 milliards d’euros annuels soit consacré au changement climatique sur la période 2014-2020.
Suivent quelques félicitations et exhortations au gouvernement du Kazakhstan qui travaille au développement de l’énergie renouvelable. La mention d’un « accord global légalement contraignant », quoiqu’elle forme le cœur du texte, n’est qu’effleurée. A petits pas, peut-être, mais l’important est d’y arriver !