C’est une victoire historique pour le président américain Donald Trump et sa politique de défense des intérêts de la population américaine, et une défaite cinglante pour le lobby immigrationniste et la gauche californienne. Le secrétaire du Commerce Wilbur Ross, dont c’est la compétence, a annoncé que dans le cadre du prochain recensement de 2020, une question sur leur nationalité sera posée à tous les résidents interrogés. « Le rétablissement de la question sur la citoyenneté est nécessaire pour obtenir une image globale complète et fiable », a fait savoir Wilbur Ross qui indique que la décision a été prise après « examen approfondi de l’environnement légal, programmatique et politique » et après « de nombreuses discussions avec le Bureau du recensement, les élus du Congrès et les différentes parties prenantes ». La question sur la nationalité, dont le rétablissement a été porté par Kris Kobach, élu du Kansas, avait disparu du questionnaire du recensement américain en 1950, ne permettant plus d’obtenir une estimation exacte du nombre d’habitants du pays possédant la citoyenneté des Etats-Unis, ou de celui d’étrangers en situation légale ou illégale.
Son absence entraîne par ailleurs de fortes distorsions en matière de représentation électorale en raison de la délimitation des circonscriptions fédérales sur la base du nombre d’habitants et non du nombre d’électeurs inscrits, favorisant les Démocrates en Californie. En France, dans le formulaire de recensement de l’Insee, la nationalité est abordée sous forme de trois items : « Vous êtes né(e) française (e)/ Vous êtes devenu(e) français (e)/ Nationalité étrangère (indiquer votre nationalité) ».
Secrétaire d’Etat du Kansas, Kris Kobach parle de « victoire historique » pour Donald Trump
Le secrétaire d’Etat du Kansas Kris Kobach (Républicain), chargé de l’organisation des élections dans cet Etat, estime sur Breitbart News que le rétablissement de la question sur la nationalité constitue « une victoire historique » pour Donald Trump et qu’il va permettre d’obtenir des chiffres plus précis sur les taux de chômage et la population étrangère en situation illégale. « C’est une décision comparable à la nomination de Neil Gorsuch à la Cour Suprême », se félicite-t-il.
Kris Kobach a été l’un des élus en pointe dans le combat pour le rétablissement de la question sur la citoyenneté. Il avait écrit en ce sens à Wilbur Ross, plaidant pour une meilleure transparence sur le nombre de clandestins établis dans le pays. « Elle va permettre à notre nation souveraine de connaître le nombre de ses citoyens », dit Kris Kobach à Breitbart. Il ajoute : « C’était l’aspect le plus délirant de notre recensement depuis 1950 (…) alors que le décompte des citoyens est l’un des éléments fondamentaux dont doit disposer une nation souveraine, avec le respect de ses frontières. »
La question sur la nationalité diminuera le poids électoral des zones de forte population étrangère, comme la Californie
Kris Kobach a aussi expliqué combien le manque de données sur le nombre de citoyens avait entraîné une dilution du vote considérable dans des Etats comme la Californie qui ont une population illégale importante : « A ce jour, les circonscriptions électorales pour le Congrès fédéral sont dessinées en fonction du nombre d’habitants. Non seulement les étrangers en situation légale sont pris en compte, mais aussi ceux en situation illégale. Le résultat, c’est que les citoyens d’un district comportant de nombreux étrangers en situation illégale disposent d’une influence électorale plus importante que ceux votant dans un district comportant peu de clandestins »
Explication. On compte environ aux Etats-Unis 710.000 habitants dans chaque circonscription électorale. Mais si la moitié de la population locale est composée d’étrangers illégaux, il ne reste plus que 355.000 citoyens américains inscrits sur les listes électorales : « Le poids électoral de chaque citoyen est donc doublé », s’indigne Kris Kobach. Et l’on sait que la Californie à forte majorité démocrate abrite une importante communauté de clandestins. Le nouveau recensement pourrait donc diminuer son poids électoral, devenu surévalué par cette véritable fraude institutionnalisée.
Le recensement des Etats-Unis comptera enfin les étrangers en tant que tels
Les élus de gauche, le lobby des frontières ouvertes et l’ancien directeur du recensement d’Obama ont crié que la question sur la citoyenneté pourrait être inconstitutionnelle et présenter « un risque ». Mais une récente étude menée par Steven Camarota, du Center for Immigration Studies, juge infondée l’objection du lobby immigrationniste selon laquelle cette question entraînerait un refus de réponse des résidents nés à l’étranger.