On n’arrête pas le progrès. Dans une véritable surenchère hyperbolique, Stephen Hawking a comparé la planète Vénus à la Terre pour illustrer les conséquences de la prolifération des gaz à effet de serre.
Vénus, « sorte de cousine germaine » de la Terre qui eût été habitable pendant deux milliards d’années, selon la NASA, avant de devenir l’horrible enfer de gaz brûlants que l’on voit aujourd’hui, « est comme la Terre de tant de façons », a expliqué le physicien handicapé lors du deuxième épisode de sa série Favourite Places. « Elle fait à peu près la même taille que la Terre, un chouïa plus près du Soleil. Elle a une atmosphère », a-t-il expliqué.
Aujourd’hui, les océans de Vénus se sont totalement évaporés : « Voilà ce qui arrive lorsque les gaz à effet de serre sont hors de contrôle… La prochaine fois que vous rencontrerez un négationniste du changement climatique, dites-lui de faire un voyage à Vénus ; je paierai la facture », a plaisanté Hawking.
Mais ce n’est pas une plaisanterie, c’est de l’intimidation parfaitement orientée : Hawking va jusqu’à accuser Donald Trump d’être personnellement responsable d’avoir créé le risque que la Terre prenne le chemin de Vénus du fait de sa sortie des Accords de Paris – qui ne réduiront en rien les émissions de CO2 puisqu’ils entérinent leur augmentation de la part du principal émetteur de la planète, la Chine.