Depuis des dizaines d’années, la question du cholestérol était discutée par les experts américains mais la règle restait simple : il fallait à tout prix l’éviter. Le Comité consultatif sur les recommandations alimentaires (DGAC), qui édite régulièrement des recommandations nutritionnelles basées sur des trouvailles scientifiques, avait décrit le cholestérol comme la pire nourriture possible responsable du diabète et de l’obésité, alors même que de nombreuses études alternatives remettaient la nocivité du cholestérol en question, et accusaient plutôt les aliments « faibles en matières grasses » développés pour les remplacer – et pleins de sucre.
Recommandations nutritionnelles du gouvernement américain : changement d’avis sur le cholestérol
Mais plus récemment, la DGAC a accepté de revoir ses recommandations sur le cholestérol. Elle vient de préciser que ce dernier ne devrait plus être considéré comme « une substance nutritive inquiétante en cas du surconsommation ».
Un changement radical de discours de la part de cet organisme gouvernemental, qui déclarait encore il y a cinq ans que le cholestérol restait l’ennemi numéro 1. L’annonce rompt avec 40 ans de mise en garde gouvernementale contre sa consommation. Depuis 1961, le cholestérol était accusé de tous les maux par la
American Heart Association
. Quelques années plus tard, le gouvernement fédéral assurait que les Américains ne devraient pas consommer plus de 300 milligrammes de cholestérol par jour, sachant qu’un œuf en représente déjà 200…
La production d’œufs avait chuté de 30 % à cause des directives anti-cholestérol
Les Américains ont radicalement changé leurs habitudes alimentaires en raison de ces recommandations. La consommation d’œufs a chuté de 30%, provoquant une crise dans l’industrie agricole. Impossible de connaître à l’avance les recommandations qui seront faites dans le document attendu en juin prochain mais on sait déjà qu’à la suite de certains scientifiques de renom, c’est enfin un organisme d’Etat lui-même qui affirme que le cholestérol n’est pas mauvais pour la santé.
Un mensonge donc, savamment entretenu pendant des décennies ? Combien d’autres mensonges subissons-nous de la sorte ? Et à quel moment faut-il commencer à croire les recommandations officielles ?