Détruire la religion catholique pour que vive celle de la laïcité
Peillon avait prévenu : la seule religion qu’il entend privilégier est la religion laïque. Dans son esprit, la laïcité n’a jamais été la seule séparation des pouvoirs temporel et spirituel, l’expulsion de Dieu et de son Eglise de la Cité, mais plus radicalement la séparation entre l’homme et Dieu. Dounia Bouzar, récemment nommée à l’Observatoire de la laïcité y travaille activement.
Une religion laïque
Le seul obstacle à l’avènement de la religion laïque voulue par Vincent Peillon est le catholicisme, vérité révélée par Celui qui est la Vérité même, et religion qui coule dans nos veines, a forgé notre pays, nos racines et notre culture.
Pour le ministre qui tient nos enfants entre les mains, l’histoire de France ne commence qu’avec la Révolution, inachevée, et qui doit être poursuivie. Il expose son projet sans détour dans la vidéo présentée ci-dessus. « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique … Il faut inventer une religion républicaine, c’est la laïcité ».
L’islam, pourtant totalement opposé à l’idée de laïcité, et le judaïsme, sont convoqués dans cette entreprise de destruction.
Remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd
Rien d’étonnant donc à ce que Dounia Bouzar, nommée dimanche dernier à l’Observatoire de la laïcité par le premier ministre, donne dès lundi une interview au journal Challenges dans laquelle elle s’attaque frontalement à la religion catholique, et plus largement donc à la France. Sous couvert de laïcité elle participe à la grande entreprise de sape de l’Eglise catholique, et encourage la dissolution de notre culture : « Je pense que la France a montré l’exemple de la laïcité au monde en instaurant la première la liberté de conscience » « d’avoir la religion de son choix ou de ne pas croire en Dieu. Elle doit donc continuer à montrer la voie. Aujourd’hui tous les Français fêtent Noël et je pense qu’il faudrait également qu’un de nos jours fériés soit celui d’une fête juive et d’une fête musulmane ».
Parce qu’il n’est pas seulement question d’ajouter deux fêtes : « on doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd ».
Il s’agit donc bien d’extirper de France cet héritage catholique que nous ont légués les siècles précédents et qui imprègne notre spiritualité, nos mentalités, notre société et notre culture. La révolution a été un « événement religieux » comme le rappelle fort justement le ministre de l’éducation. Il explique dans son livre précité qu’il faut la poursuivre jusqu’à « la transformation socialiste et progressiste de la société toute entière ».
Une agression permise le porte-parole de la Conférence des évêques de France
Une agression contre l’Eglise et contre la France dans ce qu’elle a de plus intime : son identité spirituelle. Agression malheureusement permise par certains membres du clergé, comme le rappelle Dounia Bouzar: « Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes ». Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France déclara effectivement au micro d’Europe 1 en juin 2012 : « les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d’un calendrier. La signification religieuse nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c’est certainement une des sources de paix de la société ». Position logique quand on a renoncé à défendre la Vérité.