Après avoir été violée par trois hommes en Syrie, Rokstan, une jeune fille de 20 ans, a fui vers l’Allemagne pour échapper au crime d’honneur, qui impose de tuer une fille salie par un viol.
Assassinée en Allemagne
Mais c’est justement en Allemagne que cette jeune réfugiée a été tuée, très probablement par son propre père et ses frères, sur demande de sa mère. Cette jeune fille était une véritable réfugiée. En refusant de discriminer – c’est-à-dire de choisir –, en accueillant toute sa famille, l’Allemagne n’a pas été capable de la protéger.
Elle travaillait comme interprète auprès des réfugiés Syriens dans le pays, et s’était confiée à son employeur, Mark Kruger. C’est ce dernier qui a affirmé que la famille était sûrement responsable de sa mort.
Depuis qu’elle avait été violée en Syrie, Rokstan était considérée comme « sale » dans sa famille. « Haram »…
L’entretien de Mark Kruger et de la jeune fille avait été enregistré : « J’ai été violée par trois hommes. Depuis, ma famille me considère comme “sale”. Ma mère et mes frères me maltraitent. Ils affirment que je mérite de mourir », avait alors déclaré la jeune fille.
Depuis, le corps de Rokstan a été retrouvé enterré dans l’est du pays, dans le lotissement où vit sa famille, et les autorités privilégient la piste du « crime d’honneur ».
« Le crime a été perpétré par des personnes proches d’elle, pour des motifs culturels », a affirmé le procureur général Christian Preissner.
Rokstan était en effet rentrée chez ses parents, qui habitaient également l’Allemagne, après avoir passé quelque temps dans un foyer pour femmes seules. Elle avait écrit sur les réseaux sociaux : « J’attends la mort, mais je suis trop jeune pour mourir ». Pourquoi est-elle rentrée chez eux ? L’histoire ne le dit pas. Mais quelques jours plus tard, de fait, elle était morte.
Les autorités privilégient la piste du crime d’honneur pour expliquer la mort soudaine de Rokstan
Interrogée, la mère a démenti être à l’origine du meurtre… Mais le père et les frères ont depuis disparu. Le père est soupçonné d’avoir rejoint la Turquie ou la Syrie.
Le crime d’honneur est en effet « culturel » : c’est la mort qui attend une jeune fille traumatisée par le viol. C’est la mort que veut une mère pour sa propre fille.
Cette culture est celle que partagent des milliers d’immigrés clandestins qui se précipitent aujourd’hui aux portes de l’Europe… Mais nos élites mondialisées continuent à vanter l’enrichissement culturel. Il faudrait qu’ils expliquent concrètement quel avantage tirer d’une telle sauvagerie.