Interrogé sur CNews, le secrétaire général du parti communiste a reconnu l’existence du racisme anti-blanc, condamnant tous les racismes qui servent à « diviser le peuple ». Il semble ainsi choisir la stratégie d’une Sahra Wagenknecht en Allemagne, qui consiste à sortir du déni devant les faits induits par l’immigration afin de rejoindre le sentiment populaire dans l’espoir de recueillir une part du vote populaire. Mais c’est aussi le premier à gauche en France à briser le tabou du racisme anti-blanc, ce qui lui a valu une volée de bois vert du côté de la France insoumise. Le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud a déploré : « Rarement un dirigeant d’une organisation de gauche aura tant fait pour brouiller les repères, banaliser des notions venues de l’extrême-droite et contribuer ainsi à la défaite idéologique de notre camp social. » Un autre député du 93, Aly Diouara, a ajouté : « Ce monsieur ne sera jamais ni mon partenaire, ni mon camarade. »