Royaume-Uni : Sayeeda Warsi, ancienne secrétaire d’Etat, accusée d’avoir fait entrer des islamistes au gouvernement

Royaume-Uni : Sayeeda Warsi, ancienne secrétaire d’Etat, accusée d’avoir fait entrer des islamistes au gouvernement
 
La baronne Sayeeda Warsi, première femme musulmane à entrer dans le gouvernement britannique, a démissionné de ses fonctions de secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères cet été, pour protester contre la politique « moralement indéfendable » menée à Gaza. Elle est aujourd’hui accusée d’avoir fait entrer plusieurs islamistes dans le groupe de travail gouvernemental sur la « haine anti-musulmane » qu’elle avait créé au sein du ministère des communautés et des gouvernements locaux.
 

Des membres de l’organisation de l’ancienne secrétaire d’Etat Sayeeda Warsi très liés aux forces islamistes

 
Certains membres du groupe de travail tentent aujourd’hui d’empêcher l’interdiction de certains prêcheurs musulmans, parmi lesquels Zakir Naik qui déclarait récemment que « tout musulman devrait être terroriste ». Fiyaz Mughal, directeur de Tell Mama, une organisation de lutte contre les attaques anti-islam, vient de démissionner pour protester contre les pratiques du groupe de travail. Il expliquait au Telegraph : « J’étais très inquiet à cause des liens que certains membres entretiennent avec des organisations qu’ils tentaient de faire entrer au gouvernement. Cela ressemble à une forme d’entrisme, de la part de gens qui n’ont aucune implication dans les projets mis en place. »
 
Un autre membre a explicitement nommé l’ancienne secrétaire d’Etat Sayeeda Warsi : « Ce groupe de travail était un projet personnel de Sayeeda Warsi et elle était responsable des entretiens d’embauche. Il y avait très peu de transparence sur le choix des nouvelles recrues. »
 

Un des membres choisis par Sayeeda Warsi impliqué dans des campagnes antisémites au Royaume-Uni

 
L’un de ses membres les plus importants est Muddassar Ahmed, ancien activiste du Muslim Public Affairs Committee (MPAC), une organisation militante islamiste qui a mené des campagnes antisémites contre plusieurs personnalités politiques qu’elle qualifiait de « sionistes ». L’ancien député de Rochdale, Lorna Fitzsimons, a de fait perdu son siège après que le MPAC eut distribué des tracts aux électeurs musulmans affirmant faussement qu’elle était juive. Face aux accusations, Muddassar Ahmed a évoqué un « passé » révolu ; le gouvernement lui-même a d’ailleurs affirmé qu’il s’était dissocié du MPAC.
 
Voire. Muddassar Ahmed a également une entreprise, Unitas Communications, qui s’est récemment engagée dans la Newham People’s Alliance, un groupe de pression qui milite pour la création d’une mosquée gigantesque à Londres. Le même groupe a également organisé une campagne contre le maire de Newham, Sir Robin Wales, qu’il surnommait le « vilain Robin » en encourageant les musulmans à ne pas voter pour ce « sioniste ». Est-ce cela le « passé révolu » ? Les personnes opposées au projet de la grande mosquée de Londres ont décrit un homme avec lequel il était impossible de discuter.
 
La décision finale pour cette mosquée appartient au ministère des communautés et des gouvernements locaux, ministère auquel est rattaché le groupe de travail auquel participe… Muddassar Ahmed.
 

Pour « lutter contre l’islamophobie », Sayeeda Warsi fait entrer des islamistes au gouvernement

 
D’autres membres du groupe de travail présentent également des profils « problématiques ». Il en va ainsi d’Iqbal Bhana qui a régulièrement félicité l’Islamic Human Rights Commission pour son travail malgré sa défense acharnée d’Abu Hamza, accusé de terrorisme aux Etats-Unis.
 
Il y a également Iftikhar Awan, un ancien du Secours islamique lié aux Frères musulmans, et Sarah Joseph, ancien porte-parole du Muslim Council of Britain que le gouvernement avait refusé comme interlocuteurs après avoir découvert ses liens avec des organisations islamistes.
 
D’autres membres militent pour que le gouvernement renoue avec la Fondation Cordoba que David Cameron a lui-même qualifié de « front politique des frères musulmans ».
 
Ces personnalités ont été choisies par Sayeeda Warsi qui se justifiait en brandissant l’épouvantail d’une « islamophobie » montante en Grande-Bretagne.
 
Les chiffres de la police montrent pourtant que les juifs et les homosexuels ont quatre fois plus de risques d’être visés par des agressions que les musulmans.