23 décembre : Saint Antoine de Sainte-Anne Galvao

Saint Antoine Sainte-Anne Galvao
 

Né en 1739 à Guaratingueta, à près de 200 km au nord-est de Sao Paulo au Brésil, dans une famille aisée et pieuse. A l’âge de 13 ans, il entra au séminaire jésuite de Belem à Cachoeira, dans l’Etat brésilien de Bahia pour y recevoir une formation en lettres et en culture. Désirant ensuite entrer dans l’ordre, il en fut dissuadé en raison de persécutions contre les jésuites ; il entra finalement chez les franciscains à Taubaté, dans l’Etat de Sao Paulo.

A l’âge de 16 ans, il fut envoyé au noviciat franciscain du couvent Saint-Bonaventure de Vila de Macacu, à Rio de Janeiro ; il prit le nom de frère Antoine de Sainte-Anne. En 1761, il fit ses vœux solennels, prononçant par ailleurs le vœu personnel de défendre le titre de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie. Ordonné prêtre le 11 juillet 1762, il fut envoyé au couvent Saint-François de Sao Paulo, pour y poursuivre sa théologie et sa philosophie. En 1768, il fut nommé prédicateur, confesseur et portier du couvent.

Confesseur de religieuses récollettes, il fonda en 1774 une maison de récollets à Sao Paulo, nommée Notre-Dame de la Conception de la Divine Providence. Il s’occupa de l’établissement de cette maison pendant plusieurs années, rédigeant des statuts et présidant à la construction, qui ne s’acheva qu’en 1802. En 1781, il fut nommé maître des novices à Cachoeiras de Macacu, mais fut rapidement renvoyé chez les récollets de Sao Paulo sur demande de ceux-ci.

Frère Antoine de Saint-Anne était un « homme de paix et de charité », totalement dévoué à son prochain. Très recherché pour ses sermons et ses conseils spirituels, il bénéficia aussi d’une vie mystique intense. En 1811, il fonda le couvent Sainte-Claire à Sorocaba, puis retourna l’année suivante à Sao Paulo ou il résida à la maison des récollets jusqu’à sa mort le 23 décembre 1822. Il fut canonisé par Benoît XVI le 11 mai 2007 :

« Nous rendons grâce à Dieu pour les bienfaits permanents obtenus grâce à la profonde influence évangélisatrice que l’Esprit Saint a imprimée dans de nombreuses âmes à travers Frère Galvao. Le charisme franciscain, vécu de façon évangélique, a porté des fruits significatifs à travers son témoignage d’adorateur ardent de l’Eucharistie, de guide sage et prudent des âmes qui le recherchaient et de personne éprouvant une profonde dévotion à l’égard de l’Immaculée Conception de Marie, dont il se considérait le “fils et l’esclave perpétuel”. »