Mgr Athanasius Schneider organise un acte de réparation après le blasphème de la cérémonie d’ouverture des JO

Schneider réparation ouverture JO
 

Les évêques de l’archidiocèse de Sainte Marie in Astana au Kazakhstan, Mgr Tomasz Peta et son évêque auxiliaire Mgr Athanasius Schneider ont organisé dimanche dernier une prière publique de réparation à la suite de l’odieux blasphème contre l’institution de la Sainte Eucharistie lors de la cérémonie d’ouverture des JO à Paris, le 26 août.

 

Appel à la réparation du blasphème JO dans toutes les paroisses

Les deux prélats ont appelé toutes les paroisses de l’archidiocèse à se joindre à leur démarche au moyen du communiqué suivant :

 

Chers frères et sœurs !

Comme vous le savez, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, le 26 juillet dernier, contenait des éléments blasphématoires qui offensent Dieu, en particulier une parodie de la « Cène », qui est le centre de toute la vie de l’Eglise.

Cela suscite des protestations de la part des chrétiens, mais aussi des représentants d’autres religions et des personnes de bonne volonté du monde entier.

Nous, catholiques du Kazakhstan, souhaitons également offrir à Dieu une prière de réparation pour le péché de blasphème.

C’est pourquoi, le dimanche 11 août de cette année, dans tout notre archidiocèse, après la Sainte Messe et devant le Saint-Sacrement exposé, nous réciterons la prière « Iesu dulcissime » (Livre de prières, Karaganda 2017, pp. 310-312).

Nous vous restons unis dans la prière !

Vos évêques :

+ Tomasz Peta

+ Athanasius Schneider

 

L’acte de réparation choisi est la prière Iesu dulcissime dont la récitation s’accompagne d’une indulgence partielle (et même plénière lorsqu’elle a lieu à l’occasion de la fête du Sacré-Cœur).

 

Mgr Schneider a lancé une initiative à laquelle tous peuvent s’associer

Il n’est pas trop tard pour s’associer, même à titre individuel, à cette très nécessaire démarche de réparation. Voici le texte de la prière favorisée par Pie XI :

 

Iesu Dulcissime

Très doux Jésus, vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur ingratitude n’y répond que par l’oubli, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du désir de réparer par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.

Cependant, nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes dans le passé rendus coupables d’une si indigne conduite, et pénétrés d’une profonde douleur, nous implorons d’abord pour nous-mêmes votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une expiation volontaire, les fautes que nous avons commises, tout prêts aussi à expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s’obstinent dans leur infidélité, refusant de Vous suivre, Vous, leur Pasteur et leur Chef, ou, secouant le joug si doux de votre loi, foulent aux pieds les promesses de leur baptême.

Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune d’elles : désordre de la conduite, indécence des modes, scandales corrupteurs des âmes innocentes, profanations des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre Vous et contre vos Saints, insultes à votre Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin Sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent contre les droits et l’autorité de votre Eglise.

Que ne pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d’offenses ! Du moins, pour réparer votre honneur outragé, nous vous présentons cette même satisfaction que Vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont Vous renouvelez l’offrande, chaque jour, sur l’autel ; nous Vous la présentons, accompagnée de toutes les satisfactions de la Très Sainte Vierge Votre Mère, des Saints, des chrétiens fidèles. Nous Vous promettons, de tout notre cœur, autant qu’il dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes passées, celles de notre prochain, l’indifférence à l’égard d’un si grand amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité parfaite aux préceptes de l’Evangile, à celui surtout de la charité. Nous Vous promettons aussi de faire tous nos efforts pour Vous épargner de nouvelles offenses et pour entraîner à votre suite le plus d’âmes possible.

Agréez, nous Vous en supplions, ô très bon Jésus, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie réparatrice, cet hommage spontané d’expiation ; gardez-nous jusque à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service, accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie où, avec le Père et le Saint-Esprit, Vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

 

Jeanne Smits