L’écologiste Sir David Attenborough salue la pilule contraceptive et appelle les femmes à prendre les rênes du monde

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Sir David Attenborough est un naturaliste respecté, auteur de magnifiques documentaires sur la nature et le règne animal ; il est aussi un écologiste frénétique, partisan d’une inversion rapide de la courbe de croissance de la population mondiale. A 92 ans, cet homme de médias vient de créer un nouveau documentaire, Dynasties, qui a pour objet de saluer le rôle des « femelles des espèces » et d’en transposer le principe à l’être humain. En tant que narrateur du film, Sir David invite les femmes à prendre les rênes du monde, grâce notamment à un moyen simple, la pilule contraceptive.
 
La détestation de l’homme, profonde et subtilement distillée dont fait preuve Sir David Attenborough, s’est déjà exprimée de manière beaucoup plus radicale dans ses officines de réflexion. Ce qui est réservé au grand public – ses documentaires, commentés avec admiration dans la presse tabloïde britannique – rejoint pourtant des prises de position et l’adhésion à des combats beaucoup plus radicaux. Sir David fait ainsi partie de l’association britannique favorable au contrôle de la population, Population Matters, où il voisine avec Sir Partha Dasgupta et Paul Ehrlich (tous deux récents invités du Vatican dans le cadre de l’Académie pontificale des sciences) pour dénoncer la population humaine de la planète comme principal ennemi de la nature et de la biodiversité et pour promouvoir la contraception, l’éducation sexuelle, les ODD (Objectifs du développement durable de l’ONU), la diminution des aides aux familles nombreuses.
 

Sir David Attenborough, propagandiste efficace

 
La récente loi britannique qui réserve les allocations familiales aux familles de deux enfants au plus (hors grossesse multiple, imposée ou résultant d’un viol) montre que ces idées extrêmes trouvent le moyen d’entrer dans la réalité.
 
Bel exemple de la propagande soutenue par Sir David Attenborough, ce clip produit par Population Matters où l’être humain est présenté comme un zombie en voie d’envahir la planète : cela s’achève sur un appel à avoir moins d’enfants.
 
Donc, lorsqu’Attenborough caresse les féministes dans le sens du poil à la faveur d’un documentaire sur les éléphants ou les chimpanzés, c’est avec un objectif bien net : obtenir que les femmes ne soient plus considérées dans leur rôle de mère. Et que ce rôle soit même déprécié.
 
Ainsi, Dynasties cherche à prouver qu’il nous reste une leçon à apprendre du règne animal : donner davantage de pouvoir à la « femelle de l’espèce », c’est-à-dire voir les femmes prendre davantage des rôles de pouvoir au sein de la société pour correspondre à ce qu’il affirme voir à l’état sauvage.
 

Sir David Attenborough verrait bien les femmes prendre les rênes du monde parce que le mammifère femelle est généralement plus sage…

 
Les femelles y sont plus « utiles » que les mâles, assure Sir David. Chez les éléphants africains, ce sont elles qui « ont toute la sagesse », tandis que les mâles courent partout, « barissant et copulant ». « Si l’on s’en tient aux mammifères, cela est généralement vrai », dit-il. « Elles élèvent tous les petits, s’occupent des problèmes de sécheresse, etc. »
 
Canaliser cette « sagesse » sans l’encombrer de petits… C’est là que se dessine le lien profond entre l’idéologie du genre et son rejet du patriarcat et l’écologie qui au nom de l’environnement, cherche à faire diminuer le nombre des naissances humaines.
 

La pilule contraceptive, un outil d’ingénierie sociale

 
La pilule contraceptive, a commenté le cinéaste dans une émission de radio britannique, permet de promouvoir les femmes – en les détachant de leur rôle maternel, cela est sous-entendu. « Je crois que cela dépend de toutes sortes de choses. L’une des raisons pour lesquelles la société change si rapidement et bien le développement de la pilule. L’énorme fait dominant parmi les mammifères tient à la manière dont on élève les petits. Maintenant, nous avons les moyens de gérer cela : l’une de ses manières est de n’avoir d’enfant qu’assez tard au cours de la vie (voire pas du tout). La responsabilité quant à la production de la prochaine génération est désormais en option. »
 

Anne Dolhein