Immigrées ou en visite, ces femmes ont été comptabilisées par l’Office national des statistiques.
Au niveau national, la proportion d’enfants nés de femmes étrangères dépasse les 28 % en 2016, contre 11 % seulement en 1990.
La population immigrée est plus importante à Londres, de telle sorte que dans un hôpital de la capitale du Royaume-Uni, près de quatre naissances sur cinq ont concerné des mères nées à l’étranger, tandis que dans deux autres hôpitaux londoniens, la proportion a dépassé les 70 %. Cela permet de confirmer d’autres données de l’ONS remontant à 2014 selon lesquelles plus des trois quarts des naissances dans certains quartiers de Londres, tel Newham, concernent des femmes nées à l’étranger : par ordre d’importance, des Polonaises suivies de Pakistanaises et d’Indiennes.
Les nouvelles statistiques ne permettent pas de faire la différence entre les femmes étrangères vivant au Royaume-Uni et celles qui pourraient profiter du « tourisme de la santé », dans un pays où les soins sont gratuits mais en principe réservés aux habitants.
Du coup, un plan pilote a été mis en place : les hôpitaux de Londres doivent sur une période de trois mois vérifier l’identité de leurs patientes.
Le taux de fertilité des femmes étrangères a chuté en 2015 pour atteindre 2,08 enfants par femme, mais il ne représente que 1,76 enfants par femme parmi celles nées au Royaume-Uni.
L’organisme de santé britannique, le NHS, est actuellement confronté à une importante pénurie de sages-femmes : il en manque 3.500 pour répondre à la demande.