Moins d’une semaine après sa destitution de sa charge d’évêque de Tyler, Texas, Mgr Joseph Strickland a dirigé mercredi un rosaire public au pied de l’hôtel Marriott de Baltimore où la Conférence des évêques des Etats-Unis (USCCB) tenait sa deuxième assemblée plénière annuelle. Des dizaines de catholiques de tous âges l’ont accompagné dans la prière, souvent à genoux, pour implorer le ciel à l’heure où tant de vérités de la foi semblent oubliées, voire contredites jusque dans les hautes sphères de l’Eglise.
Mgr Strickland, dont le statut depuis sa mise à l’écart n’a pas été précisé, n’avait pas droit de vote à l’assemblée du fait de sa destitution.
Mgr Strickland a participé plus d’une fois à cette récitation publique du rosaire
Ce n’est pas la première fois que cet évêque participe à une prière publique aux abords d’une telle assemblée : même du temps où il était encore en bonne grâce parmi ses pairs, il a régulièrement rejoint les laïcs qui venaient ainsi dire le rosaire pour protester, par exemple, contre l’accès à la communion pour les responsables politiques qui favorisent l’avortement.
En 2021, il déclarait à cette occasion : « Quand il s’agit de l’Eucharistie et du caractère sacré de la vie, je dois parler. La chose la plus importante dont je dois parler est la présence de Notre Seigneur et la lutte contre l’atrocité de l’avortement. »
Mgr Strickland a perdu son droit de vote à l’assemblée des évêques
Il a été fortement applaudi par le passé à l’Assemblée des évêques lorsqu’il a exprimé sa colère contre quelques-uns parmi eux qui remettent en cause plus ou moins ouvertement le caractère gravement peccamineux des actes homosexuels.
Au sujet de sa privation du droit de vote, Mgr Strickland vient d’écrire sur X : « Je réaffirme ici ces paroles prononcées il y a cinq ans. On a écarté ma voix de ces réunions mais j’espère que quelqu’un, n’importe qui, fera passer le message. Le monde a besoin de la Vérité de Jésus-Christ, de sa Bonne nouvelle, aujourd’hui plus que jamais. »