L’université Johns Hopkins de Baltimore sur la côte est des Etats-Unis est un lieu de grande culture et de subtilité. A l’occasion du mois des fiertés qui s’achève, elle a décidé, pour plus d’inclusivité, de mettre à jour son glossaire des mots LGBT. Et de donner une nouvelle définition du mot lesbienne : « non-homme attiré par des non-hommes ». C’était délicieusement alambiqué, mais cela n’incluait pas le mot femme.
Subtilité toxique : trop d’inclusivité tue l’inclusivité
Et cela a provoqué un tollé. Des Queers ont noté que cette définition évitait le mot femme en même temps qu’elle se centrait sur l’homme. Ce qui a inspiré à une lesbienne cette nouvelle étiquette péjorative : « misogynie progressiste ». En a suivi un pilpoul sans fin, dont la conclusion la plus visible est que trop d’inclusivité tue l’inclusivité et mène à exclure. En l’espèce la femme.
L’homme et la femme, deux créatures de Dieu
Est-ce que finalement l’idéologie transgenre ne conduirait pas forcément à effacer la femme ? Et les homosexuels, lesbiennes, gays ou bi, qui par leur pratique en viennent à oublier la nature de leur corps ne vont-ils pas dans le même sens ? La pratique homosexuelle est en fin de compte, comme la folie transgenre, un rejet du corps. Une idée : et si l’on en revenait à la nature que Dieu a créée ?