La Suédoise, l’avion et l’Afghan : syndrome de Stockholm face à l’invasion

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C’est une véritable fable sur l’invasion. Une jeune Suédoise a empêché le décollage d’un avion parce que s’y trouvait un Afghan expulsé. Alors que la violence des immigrés explose en Suède, cette manifestation du syndrome de Stockholm révèle le progrès de la Révolution dans les esprits.
 
Le 23 aout 1973, un évadé de prison, Olson, braquait la Kreditbank à Stockholm. Coincé par la police, il prenait quatre employés de banque en otages, dont une certaine Kristin. La négociation dura plusieurs jours, et quand il se rendit enfin, les otages s’interposèrent entre lui et la police, refusèrent de témoigner à charge, et Kristin eut même avec lui une amourette célèbre. Depuis, on appelle cette sympathie de la victime pour son bourreau syndrome de Stockholm. Y a-t-il quelque chose dans le climat suédois, ou les Suédoises ont-elles le cœur particulièrement tendre ?Alors que son pays subit une invasion tragique, une autre jeune Suédoise, Elin Ersson, vient à son tour d’être saisie de la même maladie : elle a prêté main forte à un envahisseur afghan.
 

La Suédoise qui voulait que l’avion parte sans l’Afghan

 
Elle a vingt-deux ans, elle est étudiante à l’université de Göteborg, elle a la face de lune des bébés nourris dans le coton et le regard satisfait des milieux de classe qui ne se posent pas de questions. Par conformisme social, elle milite dans une association d’aide aux migrants – traduisons : un groupe de promotion de l’invasion. Ce groupe ayant appris qu’un Afghan allait être expulsé de Suède et s’embarquerait de Göteborg pour la Turquie, elle a pris le même vol, et, une fois sur place, a refusé de s’asseoir. Le règlement aérien est formel, un avion ne peut pas décoller tant que tous les passagers ne sont pas assis. Elle a donc refusé d’obéir aux injonctions polies du personnel de cabine, et s’est filmée en train de prêcher, afin de mettre les passagers de son côté.
 

Pour les malades de l’inversion révolutionnaire, l’invasion est un bien

 
« Tout ce que je veux, c’est arrêter l’expulsion. Ensuite, je me plierai à leurs règles Tout cela est totalement légal, et je n’ai pas commis d’infraction. » Extraordinaire jactance du bébé-roi occidental, qui juge tout naturel d’asservir une compagnie aérienne, ses employés, les autres usagers, le monde entier enfin, à ce qu’il veut. Extraordinaire culot d’une activiste au biberon qui ose affirmer que son acte est « totalement légal ». Le bon sens de certains passagers les menant à ronchonner, elle les a réduits au silence par la honte : « Je ne veux pas que la vie d’un homme soit gâché simplement parce que vous ne voulez pas rater votre vol ». Le cocktail est simple : apitoiement plus accusation d’égoïsme. Durant plusieurs minutes, elle a diffusé son prône en direct sur Facebook, ajoutant, avec un infatigable aplomb : « Il sera certainement tué s’il reste dans cet avion ». Peut-être avait-elle des comparses dans l’avion, car plusieurs personnes se sont levées, l’ont applaudit, et l’expulsion a été reportée. Les dernières images la montrent pleurant d’attendrissement et d’orgueil sur elle-même, satisfaite d’être si courageuse et si efficace au service de ce qu’elle imagine le bien.
 

Syndrome de Stockholm et violeurs de Suédoises

 
Il suffit de lire les statistiques de Wikipédia pour mesurer que la part (officielle) des habitants de la Suède nés à l’étranger s’accroît massivement depuis dix ans par rapport aux Suédois de naissance (elle atteint près de 20 %), la proportion d’enfants d’immigrés s’accroissant elle-même dans celle-ci. Bref, la Suède, parce qu’elle fut naguère la meilleure élève du lobby immigrationniste, est soumise à une invasion grave que l’Etat tente de limiter un peu en réduisant les quotas d’immigration (qui demeurent à 14.000 hommes par an). Le syndrome de Stockholm triomphant de la jeune Elin est donc un acte de trahison caractérisé, on pourrait dire même de piraterie, puisqu’il y a prise en otage des passagers. D’autant que l’invasion migratoire a provoqué une épidémie de viols et d’agressions sexuelles (400 % d’augmentation en dix ans) dont ses sœurs sont victimes et qui a provoqué des manifestations de protestation féminines en 2017.
 

Une société entière atteinte du syndrome de Stockholm

 
Dernier élément à remarquer, pour démonter le travail révolutionnaire de la jeune suédoise, l’accueil du public. Avec ou sans comparses, elle a recueilli des applaudissements. Et l’équipage n’a pas osé passer outre la menace d’un post sur Facebook. Personne n’a assise de force la jeune Erin, ni ne l’a fait descendre de l’avion. En d’autres termes, le système occidental, avec ses procédures dont il est si fier, est à la merci du caprice d’un backfish. Là ou une paire de gifles et une privation de cinéma suffisaient, il faut maintenant céder, reporter une expulsion déjà péniblement acquise, gérer le retard provoqué par l’incident, le tout aux frais du contribuable, puisque « l’héroïne » n’a pas été verbalisée. Quant à ceux qui s’en indignent, on les traite de vieux croûtons péri-fascistes et on leur fait la leçon : la vie d’un réfugié et les droits humains valent plus que toute autre considération. Imparable. Si vous répondez un mot, vous êtes fusillé la tête en bas.
 

La Suédoise, l’Afghan et l’avion, fable d’un suicide européen

 
Dans l’avion à Göteborg, et dans le public, des gens, de plus en plus nombreux, approuvent et admirent le comportement de la petite suédoise, il suffit de lire le forum du Monde pour le constater. La société européenne dans son ensemble, tympanisée par les médias, par les églises, par les politiques, perd le sens de la réalité, et, insensible à l’invasion et ses terribles conséquences, s’imagine un devoir d’assistance à l’envahisseur complètement dévoyé. C’est lui qui a empêché la police espagnole de tirer sur les agresseurs de Ceuta.
 
Les médias ne contribuent pas peu à cette inversion du lien social. La présentation qu’ils font de l’immigration en général et de ce fait divers aérien en particulier ne laisse aucun doute. Même ceux qui, jouissant d’une situation de monopole comme la presse quotidienne régionale, se targuent d’impartialité. Le vocabulaire choisi par Ouest France, par exemple, est éclairant. De l’Afghan, il dit « l’homme secouru ». BFMTV dit que « La Suède a adopté des mesures très strictes contre l’immigration », alors que rien n’a été fait pour inverser le flux de l’invasion et qu’il entre encore chaque année des immigrés dans la proportion d’un et demi pour mille de la population totale. Elin Ersson, la petite Suédoise qui pleure d’attendrissement sur sa bonté, illustre le conformisme révolutionnaire répandu par les élites, qui mène l’Europe au suicide.
 

Pauline Mille