Cette octogénaire vivant à Söderhamn n’avait pas payé son box de stockage ; les autorités l’ont vidé et y ont trouvé une arme à feu, dont la détention était parfaitement légale dans les années 1960, qu’elle avait rapportée de son club de tir alors qu’elle était adolescente. Le fusil était en parfait état de marche, aussi sa propriétaire – qui ne savait même plus qu’elle l’avait – a-t-elle été inculpée pour un délit qui lui fait risquer cinq ans de prison. On l’a amenée à signer une « confession » alors même qu’elle protestait de son innocence pratique : elle n’avait pas la moindre idée que la détention d’une telle arme fût désormais illégale, elle ne s’en était pas servie depuis des décennies et elle n’a à aucun moment eu l’idée de s’en servir pour commettre un crime. L’European Conservative, qui a relevé cette information, commente : « Les autorités qui ont engagé ces poursuites font l’objet de nombreuses moqueries, étant donné que la police et les tribunaux sont déjà sous pression en raison des problèmes croissants liés au crime organisé en Suède et ne semblent pas en mesure de gérer ces crimes beaucoup plus graves. »