C’est acté : à partir de 2026, le Japon lèvera une nouvelle taxe sur les contribuables sans enfants. Elle sera minime, de 2 à 3 euros mensuels, et donc essentiellement symbolique, dans un pays où de moins en moins d’adultes ont des enfants et où la population vieillit à un tel rythme que le marché du travail, le secteur de la santé et les retraites sont déjà sous forte pression. L’objectif du nouveau prélèvement est de soutenir ceux qui acceptent encore de procréer, l’impôt sera fléché. Il ne s’agit pas de punir les stériles, mais d’organiser la solidarité intergénérationnelle, assure le gouvernement. Mais pour un problème d’une telle importance, tout cela sent la solution avec des bouts de ficelle. On n’arrête pas un suicide collectif avec quelques sous et des injonctions d’Etat.