Une nouvelle technique de fécondation “in vitro” permet d’encore mieux sélectionner les embryons à implanter

technique fécondation vitro sélectionner embryons implanter
 
Une étude menée sur 24.000 bébés nés par FIV, dont une partie avait été choisie sur surveillance photographique soumise à des algorithmes de classification des œufs fécondés avant la tentative d’implantation a permis de faire constater que la sélection des « meilleures » améliore de 25 % les chances des couples de mener une grossesse à terme. Celles-ci tournent aujourd’hui autour des 36 % dans une procédure complète, l’avancée reste donc modeste et le nombre d’embryons humains détruits ou mis de côté reste faramineux.
 
L’étude du Pr Simon Fishel, qui vient d’être publiée dans le journal professionnel Reproductive BioMedicine Online, constitue selon lui l’avancée la plus spectaculaire dans la technique de la fécondation artificielle depuis ses débuts il y a une quarantaine d’années.
 
En créant des « time-lapse », des images en série prises toutes les 10 ou 20 minutes des embryons qui se développent, cette technique permet de surveiller la rapidité et la qualité de la division des cellules et aboutit à un classement des embryons réalisé par ordinateur.
 
Il s’agit bien sûr d’eugénisme à l’état pur, où tous les « produits » inférieurs sont éliminés d’emblée – des produits qui sont des êtres humains ! – et qui plus est, sur l’injonction d’une machine.