L’idée lumineuse est celle de la Social Market Foundation, un think tank britannique trans-partisan de réflexion sur les politiques publiques : pour soulager la médecine socialisée du National Health Service, le système de santé publique du Royaume-Uni, les patients devraient pouvoir se tourner vers des médecins de Singapour pour leurs téléconsultations médicales. Lesdits médecins étant dès lors habilités à prescrire des médicaments aux malades britanniques, spécialement « les plus pauvres ». Ceux qui peinent à obtenir un rendez-vous auprès d’un généraliste… Soulignant que Singapour ne dépense que 4,4 % de son budget national pour la santé, avec des résultats meilleurs – une moindre mortalité infantile, une meilleure espérance de vie – le rapport signé de la main d’un ancien ministre de la santé, Lord Warner, propose que le service soit même institutionnalisé pour « certaines zones rurales » qui ressemblent à nos déserts médicaux. C’est la télémédecine au carré… et tant pis si la téléconsultation tue !