La tempête Florence, moins forte que prévu par les climato-alarmistes, a pris naissance sur des eaux plus froides que d’habitude

Tempete Florence climato alarmistes
 
La tempête Florence a traversé le sud-est des Etats-Unis ces derniers jours, causant le décès de 17 personnes. Perdant de l’intensité, elle a touché le nord de la France dimanche avec des averses et des vents d’une centaine de kilomètre-heure, ce qui est relativement banal. Evidemment les gros médias se précipitent sur l’occasion pour accuser le réchauffement climatique et l’homme qui en serait à l’origine. L’intensité de Florence lui serait imputable. Pourtant, une étude sérieuse montre qu’elle a pris naissance sur des eaux plus froides que d’habitude. Par ailleurs, des statistiques démontrent que 75 % des tempêtes les plus puissantes ayant touché les Etats-Unis sont survenues avant 1970, époque où le taux de CO2, accusé de toutes les turpitudes, se situait à des niveaux considérés comme « acceptables » par les climato-alarmistes.
 

Le climato-alarmiste Rahmsdorf prétend que la tempête Florence est liée au réchauffement

 
L’activiste climato-alarmiste allemand Stefan Rahmsdorf, du Potsdam Institute, prétend que l’intensité de la tempête Florence est liée au réchauffement. Il explique que « la plupart des tempêtes les plus fortes que nous ayons enregistrées sont survenues ces dernières années ». Les gros médias allemands et l’establishment scientifique homologué par la « nouvelle économie », se déchaînent pour lier les tempêtes contemporaines à un supposé réchauffement d’origine humaine, et prétendent qu’elles sont de plus en plus violentes et fréquentes.
 
Pourtant, si l’on analyse les données, ces affirmations climato-alarmistes paraissent ridicules. Les scientifiques « pompiers du climat », tels Stefan Rahmsdorf ou Dim Coucou, oublient que 75 % des tempêtes les plus puissantes ayant touché les Etats-Unis sont survenues avant 1970. Sur des graphiques 1900-2017 transmis par le professeur Philip Klotzbach, climatologue à la Colorado State University, si l’on relève une tempête de force 4 en 2005, on relève des tempêtes de force 3 en 1910, 1925 et 1985. On relève aussi huit tempêtes de force 2 avant 1970 (sur 70 années) pour deux ensuite (sur 47 années).
 

La tempête Florence n’a été qu’une tempête de catégorie 1 une fois à terre

 
La tempête Florence n’a été, une fois touché terre, qu’un orage de catégorie 1, bien loin de la catégorie 4 anticipée. Au demeurant Philip Klotzbach écrit : « Depuis 1900 ni la fréquence ni l’intensité des tempêtes observées sur les Etats-Unis continentaux ne marquent de tendance significative, même si l’on inclut la saison 2017, dévastatrice ». Ce qui en revanche est le plus notable, c’est la longue période courant de 2005 à 2017, au cours de laquelle on n’a enregistré aucune forte tempête aux Etats-Unis. « C’est probablement le fait le plus exaspérant pour les pompiers du réchauffement climatique », ironise P. Gosselin sur Climatedepot.com, qui souligne qu’il s’agit d’une donnée incontestable impossible à maquiller.
 
La tendance est la même sur le Pacifique nord-ouest, où les statistiques montrent un déclin de la fréquence des cyclones entre 1979 et 2014, avec rupture nette entre les deux premières décennies (une vingtaine en moyenne chaque année) et les deux dernières (une quinzaine). Selon l’Agence météorologique japonaise (JMA), le nombre de typhons a légèrement décliné au cours des six dernières décennies, passant de quelque 28 en 1951 par à 24 en moyenne longue annuelle. La JMA en dénombre 39 pour 1967, maximum jamais retrouvé depuis, le maximum récent ayant été de 31 en 2013, précédé par un plus bas de 14 en 2010.
 

Le New York Times ment en affirmant que la tempête Florence est née sur des eaux exceptionnellement chaudes

 
Quant à l’origine de la tempête, celle de Florence mérite d’être contée. Avant même qu’elle a touché la terre ferme en Caroline du Nord sous forme d’une tempête de niveau 1, le New York Times affirmait qu’elle avait résulté « d’eaux exceptionnellement chaudes » dans l’Atlantique, dues au réchauffement d’origine humaine. Le journaliste affirmait qu’il en avait été de même pour la tempête Harvey, l’année dernière. Or si l’on en croit le scientifique spécialiste de l’atmosphère Ryan Maue du Cato Institute, cette affirmation est tout simplement fausse. Maue a écrit qu’au contraire « les températures des eaux de surface relevées le long du parcours de Florence étaient anormalement fraîches durant la plus longue partie de sa durée de vie, ce qui s’explique pour une part du fait que son tracé s’est situé plus au nord qu’à l’accoutumée ». Cette température moyenne relevée sur son parcours « se situe… à 0,6°C en dessous des moyennes 1985-2017 ».
 
Florence a atteint sa force maximale (catégorie 3) dans des eaux plus fraîches, avant d’atteindre des eaux plus chaudes où elle n’a pas fait ce que les prévisionnistes attendaient car elle s’est alors… affaiblie. Le Centre national des cyclones attendait – ou prétendait attendre – que Florence atteigne les terres à une force 3 à 4, « estimant que son arrivée sur des eaux plus chaudes la renforcerait ». Au contraire, malgré la température plus élevée des eaux côtières, Florence a rétrogradé au niveau 1.
 

Le Washington Post contredit l’évidence en rendant le réchauffement responsable de Florence

 
Le Washington Post, dans un éditorial, a décidé de contredire l’évidence scientifique pour servir ses obsessions politiques, accablant une fois de plus ces politiciens qui, selon lui, « nient » le « réchauffement climatique », les rendant responsables des tempêtes, dont Florence. Quant à Michael Mann, de la Pennsylvania State University, il persiste à alléguer que ce sont des températures de surface océanique plus chaudes que la normale, « une vague de chaleur océanique », qui ont « super-aggravé » Florence. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre.
 

Matthieu Lenoir