A Toulouse, LFI veut déconstruire les hommes comme à Barcelone

Toulouse LFI déconstruire hommes
François Piquemal (© Samuel Chailleux)

 

LFI pense à tout ce qui peut perturber la nature humaine et promouvoir la révolution arc-en-ciel. Le candidat du parti à Toulouse pour les municipales de 2026, François Piquemal, vient de dévoiler son programme intitulé « Toulouse, ville de l’égalité des droits » et il y inclut un « centre des masculinités » conçu sur le modèle de celui qui existe à Barcelone depuis quatre ans, dont l’ambition est d’aider les hommes à se déconstruire. Il promet une « école anti-machos » où l’on apprendra à « remettre en cause les comportements masculinistes » et « déconstruire les comportements virilistes toxiques » qui ont selon lui un « coût social » démesuré.

 

A Barcelone, le centre des masculinités crée des hommes nouveaux

Le centre des masculinités de Barcelone choisi pour modèle jouissait quant à lui en 2021 d’un budget annuel de 1,3 million d’euros. Pour quoi faire, concrètement ? Pour répandre « une perspective diverse, positive et plurielle de la masculinité, contribuant à générer des perspectives collectives différentes de la signification la plus stricte et dépassée d’être un homme ou de se comporter comme un homme. Une plus grande flexibilité dans la perception de la masculinité ouvre la voie à la promotion de relations plus saines et plus égalitaires, et à l’élimination des stéréotypes binaires ». On est autorisé à reprendre son souffle pour essayer de comprendre le sens de ce prêchi-prêcha : il s’agit de détruire ce que la nature et l’histoire ont secrété sous le mot homme. Ce machin a bénéficié d’un reportage très louangeur sur France TV le 2 septembre 2022 qui a parfaitement résumé le propos : « L’idée, c’est d’inventer un homme nouveau. » Rien de moins.

 

Le candidat de Toulouse entend-il déconstruire ses collègues de LFI ?

Les moyens choisis à cet effet sont mieux connus et moins grandioses. Il s’agit de « groupes de paternité », d’aide aux tâches domestiques pour réduire la « charge mentale » des femmes, de « reconnaissance de ses faiblesses » et d’usage de « jouets non genrés », que nos lecteurs connaissent bien. François Piquemal, déjà député insoumis, veut ravir la mairie de Toulouse aux socialistes qui l’occupent pour y mettre en œuvre ce projet. Compte-t-il y envoyer en stage ses collègues Adrien Quatennens et Jean-Luc Mélenchon ? Et ses amis du Hamas ?

 

P.M.