Loin des préceptes d’une Eglise catholique naguère toute puissante, le Québec multiplie les expériences éthiques. Les associations et le ministère de la justice garantissent aux enfants transgenres qu’ils peuvent changer d’identité à leur gré, plaçant le Canada en pointe des nouveaux « droits » humains.
Le mot transgenre est né au Québec, là où le militant Micheline Montreuil l’a répandu dans les médias. D’après les militants lgbt les plus maximalistes, la proportion d’adultes ayant des tendances transgenres en Amérique du Nord serait de 0,3 %.
L’expérience douloureuse du cas Reimer
A la louche et au doigt mouillé. Quant aux enfants et adolescents, c’est la bouteille à l’encre. La question ne tient donc pas à la santé publique, mais à la nouvelle morale. Le Canada en pointe à ce propos entend promouvoir un monde sans distinction de sexe, de langue ni de race. On nous montre l’idylle d’un transgenre bien dans sa peau, changeant et rechangeant d’identité à sa guise, alors qu’on sait bien que, statistiquement, cela est une impasse. Et le fameux cas Reimer, que Réinformation.tv a popularisé, montre que les fantaisies des psychiatres idéologues peuvent apporter la mort. Il montre également que la volonté d’imposer leur idéologie ne tient aucun compte de l’expérience clinique. Elle dépasse par nature la simple politique, on pourrait la dire métapolitique, ou sur-politique, ou plus simplement spirituelle. Ces gens là veulent créer un nouvel homme, quelle soit la casse humaine que cela provoque. Souhaitons à ce pauvre Mat, entouré de tant de gens souriants et sûrs d’avoir raison, de ne pas finir comme David–Bruce-Brenda Reimer, et son frère, suicidé.