3,5 % des salariés français travaillaient habituellement la nuit en 1991, ils étaient 7,4 % à le faire en 2012. Si on y ajoute ceux qui travaillent occasionnellement de nuit, on arrive à 15,4 %. Les professions les plus touchées sont les conducteurs, l’armée, la police, les pompiers, mais aussi les ouvriers qualifiés et les agents d’entretien. La motivation est le souhait de gagner plus. A noter, cette mutation du travail n’a pas eu d’incidence visible sur le chômage.