Google et Facebook et leurs semblables sont en première ligne face à ce projet qui vise à taxer non plus leurs bénéfices mais leur chiffre d’affaires. Il est proposé par le chancelier de l’Echiquier alors que les tentatives de mise en place d’un système international par l’OCDE piétinent. Le Royaume-Uni envisage donc de procéder de manière unilatérale.
On explique que les gros moteurs de recherche et réseaux sociaux mais aussi les marchands comme Amazon obtiennent une valeur ajoutée « très significative » au Royaume-Uni à travers leurs plates-formes qui permettent l’interaction avec d’innombrables utilisateurs, même lorsque l’argent ne change pas de mains.
C’est cette activité qu’on cherche donc à taxer, éventuellement en la qualifiant de « troc », puisque les utilisateurs échangent leurs données afin d’obtenir les informations proposées par ces sociétés : on pourrait même soumettre ces activités à la TVA.