Trump reporte l’application de l’AFFH, la loi d’Obama qui impose le mélange des populations par le logement social

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Un pas de plus dans le démontage de la camisole imposée au peuple des Etats-Unis par la très gauchiste présidence Obama. L’administration Trump vient de différer l’application – sans pour autant l’annuler – d’une loi scélérate et connue sous le nom d’Affirmatively Furthering Fair Housing ou AFFH. Ce programme consistait à réunir des données démographiques de chaque municipalité, puis d’utiliser les pouvoirs du gouvernement fédéral pour relocaliser les gens sur le critère de leur race ou de leur revenu. Une politique imposée en France de manière de plus en plus drastique via l’obligation de construction de logements sociaux ou d’accueil des migrants, en vue là aussi du mélange des populations par le logement social.
 

Le tiers des plans locaux d’application de l’AFFH avaient été rejetés avant même le report par Trump

 
Officiellement, l’application de cette loi AFFH a été reportée parce que les autorités locales peinaient à comprendre – pour ne pas dire à se soumettre à – ses obligations byzantines. Le tiers des plans locaux élaborés pour l’appliquer ont été rejetés. Les innombrables bureaucrates des métropoles libérales et de l’administration Obama ont tenté de minimiser la confusion du texte et de l’encenser comme s’il s’agissait d’une innovation majeure. Or il s’agit d’une nouvelle tentative de manipulation de populations comme l’oligarchie financière, socialiste et marchande aime à les pratiquer, des migrations vers l’Europe aux infanticides de masse.
 
Car cette loi est un monstre d’ingénierie sociale. Sous prétexte de rendre les populations plus « diverses » et de faire cesser la « ségrégation », ce texte du Département du logement et du développement urbain prétend transformer brutalement quartiers et agglomérations. Pas assez d’appartements à loyers modérés subventionnés par l’échelon fédéral dans une banlieue de maisons individuelles de classes moyennes et supérieures ? L’AFFH ferait pousser des immeubles collectifs à loyers aidés. Pas assez de Blancs, Latinos, Noirs, musulmans ou Asiatiques ? L’AFFH va redistribuer tout ça pour imposer « l’harmonisation » – comprendre d’égalitarisme forcé – en matière raciale, religieuse et sociale.
 

Le report de l’AFFH fait hurler les associations financées par George Soros

 
Le report de l’application de l’AFFH fait hurler les organes de propagande et les associations d’extrême gauche financées par le milliardaire George Soros. Pour eux, la pauvreté et le manque d’instruction sont la conséquence d’une politique fédérale refusant de redistribuer les gens sur la base du statut ethnique, religieux ou économique. Pourtant, plusieurs études démontrent que l’imposition de populations pauvres ou minoritaires dans des zones favorisées n’améliore en rien le bien-être, augmente le taux d’aides sociales et favorise la délinquance dans des quartiers tranquilles.
 
L’actuel secrétaire au Logement et à la Ville, le Noir Ben Carson, faisait partie des opposants les plus radicaux au projet. Alors qu’il concourait pour la candidature républicaine à la Maison Blanche, il dénonçait « cette nouvelle loi (qui) ne conditionnerait pas seulement les subventions fédérales aux municipalités à la construction de logements sociaux, mais exigerait que ces logements sociaux soient bâtis dans les quartiers les plus favorisés et dont la population comporte peu de ménages issus de minorités, sans compter l’attribution ouvertement prioritaire de ces habitations à ces minorités ».
 

Une loi d’Obama qui voulait le mélange des populations par le logement social

 
Contrairement à la France, où cette politique autoritaire et typiquement républicaine de contrainte sur les municipalités est allée s’aggravant sans susciter le scandale, les Etats-Unis connaissent une forte contestation de ce type d’égalitarisme d’inspiration communiste. Ben Carson dénonçait ainsi « le basculement brutal de municipalités, d’un statut de banlieues à maisons individuelles à celui de zones de grands ensembles (…) au nom de la diversité ». « Très souvent, ajoutait Carson, ces tentatives de manipulation législative sur l’égalité raciale entraîne des conséquences qui aggravent la situation », citant l’échec historique de la carte scolaire des années 1980 et le système du « busing ».
 
Reste que, depuis qu’il est au gouvernement, Carson a baissé le ton. Il entend « réinterpréter » la loi plutôt que de l’annuler : « Est-ce que je crois dans le logement social ? Bien sûr ! » Il se contente désormais de critiquer « les manipulations excessives et les coûts » d’une telle législation. De fait, la Cour suprême a jugé qu’il faudrait un amendement à la Constitution pour permettre une telle manipulation démographique, le gouvernement fédéral n’ayant aucune autorité constitutionnelle sur le logement.
 

Tom DeWeese juge qu’il faut abattre l’AFFH pour restaurer les libertés

 
Tom DeWeese, directeur de l’American Policy Center, organisme conservateur et souverainiste, estime qu’il en faudrait plus pour brider les dérives du gouvernement fédéral. Auteur de l’ouvrage Sustainable ! The War on Free Enterprise, Private Property and Individuals (« Soutenable… ou la guerre à la libre entreprise, à la propriété privée et aux individus ») DeWeese reconnaît que Carson subit « une pression considérable des ONG pour ne pas toucher à cette vache sacrée ». Mais, ajoute-t-il, « Si nous voulons restaurer les libertés américaines et les droits de la propriété, c’est l’AFFH que nous devons abattre en priorité ».
 
Donald Trump a déjà supprimé 22 lois fédérales chaque fois qu’était votée une nouvelle, suscitant une relance économique spectaculaire. Mais l’AFFH va bien au-delà des réglementations de l’ère Obama, qui ont étouffé l’économie. L’AFFH incarne les stratégies subversives et occultes utilisées par l’oligarchie pour « transformer radicalement les Etats-Unis », comme l’affirmait scandaleusement le gauchiste Obama. L’AFFH entraverait les libertés, dotant le gouvernement central d’un pouvoir exorbitant. Acceptant les oukases jacobins d’urbanisme social, la France, elle, a oublié cela depuis bien longtemps.
 

Matthieu Lenoir