Le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis s’est engagé à relâcher dès son premier jour au pouvoir des militants pro-vie arrêtés – parfois avec le concours de troupes de choc SWAT – et emprisonnés pour avoir manifesté auprès d’avortoirs. Trump a explicitement évoqué le cas de Paulette Harlow, 75 ans, qui souffre de multiples maladies, s’est vu infliger 24 mois de prison pour avoir barré sans violence la route vers un avortoir spécialisé dans les avortements très tardifs à Washington D.C. pour avoir « conspiré contre les droits ». « C’est juste dingue. Nous allons régler cela immédiatement. Le premier jour. Mais donnons à ces courageux Américains le nom qui leur appartient vraiment : ce sont des chrétiens persécutés. Ni plus ni moins », a lancé le candidat, promettant que s’il est élu il les sortira de leur « goulag ». Trump s’exprimait devant la coalition « Faith & Freedom » (foi et liberté). Il a toutefois affirmé que si les hommes politiques doivent « suivre leur cœur » en ce qui concerne ces questions, ils doivent aussi « se faire élire », ajoutant que lui-même est en faveur de certaines « exceptions » permettant l’avortement. Mais c’est tout de même grâce aux juges qu’il a nommés à la Cour suprême pendant son premier mandat que Trump a indirectement concouru à la décision qui a permis le renversement de Roe v. Wade.