S’appuyant sur des fausses alertes, le pape François agite la peur d’une guerre nucléaire. En même temps, la presse internationale présente Donald Trump comme un fou, dangereux pour la stabilité du monde. Le système mondialiste déchaîne sa propagande contre un homme qui le menace.
Ça a commencé mardi à Hawaï : via Amber Alert, un système d’alerte qui dépend du ministère américain de la justice, les habitants ont été prévenus qu’ils étaient la cible d’un missile balistique. Il leur était recommandé de se mettre immédiatement à l’abri. Quarante minutes plus tard survenait le démenti officiel. La chose serait due à « une erreur humaine », selon le sénateur d’Hawaï, le Démocrate Brian Schatz. Peut-être commise par le service météo. C’est clair comme du jus de chique.
Peur de la guerre nucléaire : le pape saisit la balle au bond
Quelques heures plus tard, nouvelle erreur, au Japon cette fois. La télévision publique NHK publie sur son site le bandeau suivant : « Il semble que la Corée du Nord ait lancé un missile. Réfugiez-vous à l’intérieur de bâtiments ou dans le métro. » Cinq minutes après, elle rectifie.
Ces deux fausses alertes indiquent que les médias du monde entier sont nerveux, soit qu’ils soient convaincus, comme l’écrit Europe 1 que « la situation internationale » est « tendue », soit qu’ils aient pour mission de le faire croire au public.
Il est significatif que le pape François, personnalité hautement médiatique et chouchou des journalistes, donne explicitement, et à fond, dans ce mouvement. Alors qu’il effectue un voyage difficile en Amérique du Sud, interrogé sur le risque de guerre nucléaire, il a répondu « Je pense que nous sommes à la limite. J’ai vraiment peur. Il suffirait d’un accident pour tout précipiter ».
Le pape hait Trump depuis le début
Joignant le geste à la parole, il a fait distribuer aux journalistes une petite carte illustrée d’une photo poignante prise en 1945 après l’explosion de la bombe atomique à Nagasaki. L’image montre un enfant japonais portant sur son dos son petit frère mort. Au dos de la carte, déjà diffusée par le bureau de presse du Vatican à la fin de 2017, quatre mots écrits de la main du pape : « Le fruit de la guerre ».
On peut penser que le pape entend ainsi faire un contre-feu aux attaques répétées de la presse et des associations spécialisées contre les actes de pédophilie censément commis par le clergé, qui affectent la pratique locale. Selon la base de données de l’ONG américaine Bishop Accountability, 80 religieux seraient accusés de pédophilie au Chili, où le pourcentage d’athées serait passé de 12 % à 22 % de 2006 à 2014. Mais derrière cette volonté d’occuper le terrain médiatique, le pape François veut aussi faire passer un message politique qui lui tient à cœur contre la guerre nucléaire, et contre Donald Trump qu’il avait attaqué en 2016, bien avant qu’il ne soit élu président, en l’accusant de ne « pas être chrétien », pour avoir projeté de construire un mur à la frontière des États-Unis.
Un Trump fou peut appuyer sur le bouton comme il twitte
C’est donc tout à fait naturellement que le pape s’est intégré à la campagne anti-Trump actuelle, et dont le dernier numéro du JDD donne une idée nette. L’angle du papier est que les récentes fausses alertes peuvent provoquer une guerre nucléaire bien réelle si les chefs d’États concernés perdent leurs nerfs (le précédent du Boeing coréen abattu par la chasse russe sous Reagan en 1983 est évoqué). Et le JDD cite un scientifique américain qui met en cause nommément Donald Trump, Vipin Narang :
« Le président voit une alerte sur son téléphone à propos d’un missile en route vers Hawaï. Il sort le code, va voir l’officier avec la valise nucléaire et lui demande de lancer un missile nucléaire sur la Corée du Nord. Vous pensez que ça ne peut pas arriver ? »
Un scénario de guerre nucléaire vieux comme le Dr Folamour
Cette hypothèse, digne des films pacifistes occidentaux inspirés par les services soviétiques dans les années soixante, permet d’éclairer la campagne médiatique lancée aux USA et étendue au monde entier contre Trump « déséquilibré », Trump « fou », qui a succédé à Trump prédateur sexuel des premières semaines, et Trump obligé des Russes des suivantes. Depuis des semaines, le New York Times et le Washington Post, fleurons de la presse politiquement correcte de la côte Est, titrent sans mystère sur Trump fou. Cela fait partie d’un mouvement « Duty to warn » (devoir d’avertir) qui se donne pour objectif « la stabilité de la planète ». C’est dans cette campagne que se situe le livre de Michael Wolff, Fire and Fury, qui présente Trump comme un incompétent dingue. Elle se prolonge en France, par exemple sur la chaîne C8 qui a diffusé le 15 janvier un « documentaire » intitulé Trump est-il (vraiment) fou ? La presse modérée et les sites comme il faut en ont fait la promotion, en relevant que « Le comportement du président Trump inquiète depuis des mois ».
Les médias du monde entier présentent Trump comme fou
On a tendu le micro au « producteur » de la chose, un dénommé Victor Robert, pour qu’il dise de Trump : « Il est fou, on en est sûr ». Or ce Victor Robert, enfant de la bourgeoisie bobo bretonne, est un produit de Canal plus, du vrai journal de Karl Zéro, un présentateur d’émission qui n’a jamais été vraiment journaliste. En gros, c’est un des haut-parleurs complaisants du système pour établir la « certitude » médiatique : Trump est fou, sans bien évidemment fournir le moindre élément probant à l’appui de son affirmation.
Le pacifiste national Trump menace le mondialisme guerrier
La raison de cet acharnement, pour lequel on a racolé le pape François ? Trump menace les intérêts mondialistes. Et ceux-ci se vengent en lui faisant une guerre à mort. En choisissant avec leur cynisme habituel d’inverser une réalité qui saute aux yeux, Trump est le président américain le plus pacifique des dernières décennies. Alors que ses prédécesseurs, les deux Bush, Clinton, Obama, avaient fait la guerre à tout le monde dans le monde, de la Libye à l’Afghanistan, lui s’est contenté d’un bombardement bidon en Syrie. Et sa stratégie du coup de gueule semble porter ses fruits en Corée. On le traite de fou précisément parce qu’il n’est pas un va-t’en guerre. La même stratégie avait déjà servi contre Nixon.