Immigration : Trump ferme la porte aux pays à risque terroriste, les médias du système aboient contre la « stigmatisation de l’islam »

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La décision prise par Donald Trump en fin de semaine de suspendre pour au moins 90 jours l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de pays « posant des problèmes particuliers » a suscité un volcan de réactions hystériques de la part des médias dominants et de l’oligarchie démocrate. Le décret vise les citoyens d’Iran, d’Irak, de Libye, de Somalien du Soudan, de Syrie et du Yémen. Pour la Syrie, l’interdiction de visas est pour l’instant illimitée. Le décret suspend aussi, pour 120 jours, la politique d’admission des réfugiés (USRAP). Oubliant certaines décisions d’Obama allant dans le même sens, la jeune sénatrice démocrate californienne Kamala Harris, d’origine indo-jamaïcaine, a aboyé : « Il n’y a pas de doute, c’est une discrimination antimusulmane ». Pour son collègue de New York Chuck Schumer, aussi démocrate qu’elle, « des larmes coulent sur les joues de la Statue de la Liberté cette nuit ». On rappellera à M. Schumer qu’elles coulent encore sur celles de familles des 2.996 victimes des attentats islamo-terroristes du 11 septembre 2001.
 

Média dominant, CNN martèle l’accusation de stigmatisation de l’islam

 
Le chœur des pleureuses s’est particulièrement déchaîné dans les grands médias du système globaliste, recense C. Mitchell Shaw dans The New American. La chaîne CNN, propriété de la multinationale Time Warner, a dénoncé le fait que « le décret présidentiel interdise aussi l’entrée des réfugiés qui fuient la Syrie dévastée par la guerre, et cela sans limitation de durée ». Pour le premier quotidien américain USA Today, « en novembre 2015, 77 % des réfugiés syriens qui sont entrés aux Etats-Unis étaient des femmes et des enfants » (mais motus sur les ressortissants d’autres pays). Politico pointe que l’interdiction concerne « plusieurs pays à majorité musulmane ». Le très globaliste Huffington Post, lui, n’y va pas par quatre chemins, en titrant : « Trump vise les musulmans et les réfugiés dans un décret publié le jour de commémoration de l’Holocauste. » Les musulmans seraient les juifs d’aujourd’hui. On croit entendre Vincent Peillon qui déclarait au début de ce mois, dans son français filandreux : « C’était il y a quarante ans (sic) les Juifs, à qui on mettait des étoiles jaunes, c’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans, qu’on amalgame d’ailleurs souvent avec les islamistes radicaux : c’est intolérable. »
 
Le matraquage anti-Trump, pourtant quotidien, a atteint des niveaux stratosphériques, utilisant des mantras dignes d’une presse orwellienne. CNN glisse la phrase « pays à majorité musulmane » dans chacun de ses articles sur le sujet, alors que le décret ne mentionne à aucun moment l’adjectif « musulman » : le décret concerne « tous » les ressortissants des pays susnommés et l’interdiction frappant les citoyens syriens affecte autant les chrétiens que les musulmans ou les athées.
 

Trump n’est pas le premier à avoir pris des mesures contre des pays à fort risque terroriste

 
Sur un autre site de résistance américaine, Breitbart, John Hayward dénonce l’idéologie antidémocratique qui sert de carburant aux grands médias globalistes. « Ce gouvernement est la résultante de la volonté populaire », rappelle-t-il, induisant que la contestation systématique de ses actes par la cléricature dominante relève bien d’une contestation de la démocratie dont pourtant elle ne cesse de se réclamer. Poursuivant son raisonnement, il s’interroge sur le principe d’ouverture, posé comme impératif catégorique : « Malheureusement, l’Amérique ne peut pas sauver tout le monde ; et si l’Amérique tombe, elle ne pourra plus sauver personne. Ce décret a pour objet de s’assurer que l’Amérique ne s’effondre pas. »
 
Le texte signé par Donald Trump, au demeurant, énonce un certain nombre d’attendus qui justifient son urgence. « De nombreux étrangers ont été impliqués dans des crimes terroristes depuis le 11 septembre », y lit-on. Il énumère aussi des arguments qui ne pourront pas ne pas toucher les défenseurs de la liberté de penser, du statut des femmes ou des préférences sexuelles – supposément si nombreux à gauche : « Les Etats-Unis ne peuvent ni ne doivent admettre sur leur sol des personnes qui ne respectent pas sa Constitution ou placent des idéologies violentes au-dessus de la loi américaine. De plus, ils ne doivent pas admettre des individus qui commettent des actes motivés par le fanatisme ou la haine (y compris les crimes « d’honneur », d’autres violences contre les femmes ou des persécutions contre les fidèles d’autres religions que la leur), ou encore ceux qui entendent opprimer des Américains en fonction de leur race, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. »
 

Obama avait interdit l’immigration des Irakiens, Carter celle des Iraniens : l’Alzheimer des médias

 
Bien loin d’une « interdiction de l’islam », le décret instaure simplement un système de protection visant à éliminer les individus « liés au terrorisme » sans nommer une quelconque identité religieuse. « Et alors que l’establishment de gauche, politique et médiatique, prétend aujourd’hui le contraire, on n’a pas entendu leurs voix quand leur président Obama adoré a pris à peu près la même décision en 2015 ! », raille C. Mitchell Shaw. John Hayward donne les détails de ce décret obamien immatriculé H.R. 158, et intitulé « Décret d’amélioration des exemptions de visas et de prévention des actes terroristes ». Ce texte « énonçait les critères d’inéligibilité d’entrée aux Etats-Unis en fonction du risque terroriste et élargissait les critères selon lesquels un pays pouvait être retiré de la liste des exemptions de visas ».
 
L’affaire se corse quand on voit les mêmes pontes du journalisme globaliste oublier les précédentes interdictions d’entrée du territoire. « Obama avait interdit toute immigration en provenance d’Irak », relève Hayward « et Carter avait proscrit celle en provenance d’Iran » ! Deux présidents démocrates, deux fâcheux oublis des éditorialistes du Système. Les mêmes omettent encore d’écrire qu’après le moratoire de 120 jours sur les réfugiés, Donald Trump compte en admettre 50.000 par an, « à peu près  le même nombre que celui fixé par Obama pour 2011 et 2012, et pas loin des 70.000 des années 2013 à 2015 ». Là encore, l’Alzheimer médiatique a frappé.
 
Conclusion de John Hayward : les réactions hystériques au décret de Trump démontrent que « la sécurité des Etats-Unis est devenue (dans les cerveaux de l’oligarchie globaliste, NDLR) la dernière des priorités, loin derrière l’idéologie du progrès indéfini, l’opportunisme politique le plus épais et la gesticulation sentimentaliste ».
 

Matthieu Lenoir