Trump a claqué la porte de l’OMS, grande prêtresse de l’éducation sexuelle des enfants

Trump OMS éducation sexuelle
 

C’est l’un de ses premiers décrets de nouveau Président : Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il l’avait déjà fait en mai 2020, en pleine débandade du covid, accusant l’organisation d’être « une marionnette de la Chine » ; seulement, les budgets étant déjà votés pour l’année, et Biden reprenant la main quelques mois plus tard, l’effet n’avait pas été magistral. Il le sera bien davantage cette fois.

Officiellement, c’est pour cesser d’engraisser un organisme dont la mauvaise gestion de la crise covid est avérée. Mais il pourrait y avoir d’autres raisons, bien plus fondamentales et bien plus noires qui justifieraient un tel retrait : l’OMS est un soutien actif de l’éducation sexuelle des enfants, et son programme délétère en termes de prétendus « droits sexuels », dès la naissance, comprend également une promotion radicale de l’avortement et un combat pour les « soins d’affirmation du genre » sur les enfants.

De nombreux pays pauvres, dans lesquels ses différents programmes sont mis en œuvre, se battent pour son éviction, bien souvent au prix d’une diminution des aides financières internationales : tout se paye, surtout la non soumission au diktat occidental ultra-progressiste. Le geste américain est donc non seulement symbolique, mais aussi salvateur, écornant la gouvernance mondiale qui prétend, sous couvert de santé, contrôler les populations et diffuser sa propagande.

 

« L’OMS nous a arnaqués » selon Trump – mais il ne s’agit pas que d’argent

La vengeance est un plat qui se mange froid. Cinq ans plus tard, Trump refait défection à l’OMS pour les mêmes raisons qu’en 2020, mais en insistant sur l’aspect financier, invoquant des « paiements injustement onéreux » ainsi qu’une « influence politique inappropriée » de certains de ses membres (comprenez la Chine). Il faut dire que Washington était jusque-là le principal donateur et partenaire de l’OMS, contribuant à hauteur d’environ 18 % de son financement global, soit 1,284 milliard de dollars pour le dernier exercice 2022-2023.

Alors on fait pleurer dans les chaumières, en disant que ce départ mettra probablement en péril les programmes de l’organisation qui s’attaquent à la tuberculose, la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde, ainsi qu’au VIH-sida et à d’autres urgences sanitaires. Les experts mondiaux en santé publique parlent d’une « décision présidentielle cataclysmique », d’une « blessure grave pour la santé mondiale »…

Mais à y regarder de plus près, c’est une excellente nouvelle.

Parce que, nous rappelle Kimberly Ells sur le média en ligne Mercator, l’OMS est un fervent défenseur des « droits sexuels » des enfants et de ce qu’elle appelle « l’éducation complète à la sexualité » ou ECS (comprehensive sexuality education).

 

Les enfants doivent être « maîtres de leurs pratiques et relations sexuelles » (OMS)

Les documents officiels disponibles en ligne sont très clairs : l’éducation complète à la sexualité repose sur le concept selon lequel les enfants ont des « droits sexuels » qui doivent être défendus et protégés. Les programmes de l’OMS apprennent ainsi aux enfants à rechercher des informations sexuelles, à remettre en question les enseignements moraux de leurs parents et à adopter des comportements sexuellement excitants dès leur plus jeune âge.

« [Les] jeunes veulent et ont besoin d’informations sur la sexualité et la santé sexuelle aussi précoces et complètes que possible » déclarait un document de l’UNESCO, publié en janvier 2018, où figuraient le nom et le logo de l’OMS. Fi de l’amour-sentiment et de l’engagement. Ils prétendent enseigner aux enfants la logistique biologique de la sexualité et la manière d’éviter les maladies sexuelles, mais sacralisent en réalité le seul plaisir individuel en le faisant rimer bien sûr avec avortement.

Et ça ne date pas d’hier puisqu’on peut remonter à la version 2009 des « Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle » de l’UNESCO, officiellement approuvée par l’OMS, pour découvrir ces programmes d’éducation complète à la sexualité destinés aux écoles du monde entier.

On y peut apprendre les objectifs d’apprentissage pour les trois niveaux d’âge : entre 5 à 8 ans, on met l’accent sur la découverte de la masturbation. Entre 9 et 12 ans, on apprend ce que c’est que l’orgasme, la façon d’utiliser un préservatif. Entre 12 et 15 ans, c’est la découverte du genre sous toutes ses coutures, de l’impérieuse nécessité de l’avortement, et des différents modes de rapports sexuels.

 

La « santé sexuelle », droit humain fondamental selon l’ONU

La progression est logique, mais le mensonge est grand. Dans la droite ligne des travaux pédophiles de l’américain Alfred C. Kinsey (simple chercheur en entomologie, père d’une déviance généralisée en ce domaine), on prend le parti de considérer les enfants comme des êtres sexuels, et ce dès la naissance. On parle de « santé sexuelle » que l’OMS définit comme « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité », alors que c’est une pure violence faite aux enfants.

On sait, comme le disait Miriam Grossman dans un document vidéo de Family Watch International, que « si la liberté sexuelle est la priorité, la santé sexuelle en pâtit » justement. Les enfants qui sont sexualisés ont moins de chances de pouvoir former et maintenir des familles stables à l’âge adulte. Et sont, bien entendu, soumis à leurs pulsions ainsi qu’à celles des autres. Mais c’est bien l’objectif, qu’importe les contradictions.

En outre, la sexualisation des enfants génère des milliards de dollars de bénéfices pour toutes ces organisations qui gravitent autour de l’OMS et de ces directives, en particulier la Planned Parenthood Federation pour qui « la sexualité est un aspect central de l’être humain à toutes les étapes de la vie de chacun », comme l’affirme un de ses documents, et qui s’est mise au service d’un programme radical d’avortement. Ou encore l’association Decriminalize Sex Work qui entend dépénaliser la prostitution. Le seul fait que la Fondation Bill & Melinda Gates soit le troisième pourvoyeur de fonds de l’OMS devrait mettre la puce à l’oreille.

 

L’éducation sexuelle des enfants fait partie intégrante de l’agenda mondialiste

Dans un pays où, dans certains Etats, un enfant scolarisé peut plus facilement obtenir un changement de sexe qu’un comprimé d’aspirine (sic), il était bon de mettre un coup de pied dans la fourmilière viciée de l’OMS. D’autant que les Etats-Unis ont été à l’initiative de la création de cette entité des Nations unies, à la fin des années 1940.

Censée promouvoir la santé publique à l’échelle internationale, elle a peu à peu usé de son influence pour imposer un programme bien précis, et a cherché à mettre en place une technocratie internationale. On l’a vu de façon remarquable, avec sa tentative d’instaurer un Traité mondial sur les pandémies qui aurait eu le pouvoir d’élaborer des politiques contraignantes pour tous les pays, affaiblissant les souverainetés nationales (le décret de Trump stipule d’ailleurs que l’administration cesse immédiatement les négociations en cours).

Les Etats-Unis, au moins, ne nourriront plus l’ogre qui hante par ses programmes avilissants l’enfance de nombreux petits êtres.

 

Clémentine Jallais