Lundi aura été une journée de victoire de la souveraineté populaire contre le globalisme. Le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump a signé un décret annulant le Trans-Pacific Partnership (partenariat transpacifique), cet accord global soumettant les Etats-Unis à une véritable autorité supragouvernementale. Ce TPP, négocié dans le plus grand secret par le globaliste illuminé Barack Obama, soutenu par la majorité républicaine d’alors et chaleureusement applaudi par l’oligarchie financière transnationale, avait soulevé une vague d’indignation dans tout le pays une fois sa teneur révélée, obligeant même la mondialiste Hillary Clinton à affirmer durant sa campagne qu’elle s’y opposerait. C’est dire.
L’encre du décret présidentiel n’avait pas encore séché que le chœur des grands caïmans de l’affairisme international hurlait à la mort. « Notre retrait du TPP ralentira la croissance aux Etats-Unis, détruira des emplois américains et affaiblira le statut de l’Amérique dans la région Asie-Pacifique », a glapi Richard Haas, président du groupe d’influence globaliste CFR, le Conseil des relations internationales, sur le ton de la menace. Ce CFR, explique le chroniqueur Alex Newman sur le site The New American, avait été dénoncé par plusieurs anciens membres qui ont fait défection, parmi lesquels de hauts gradés américains, « comme un repaire d’activistes fanatiques obsédés par le bradage de l’indépendance américaine au bénéfice d’un gouvernement mondial ».
Trump veut un commerce honnête… dans les deux sens
Lors de signature du décret, qui succédait à une réunion avec des dirigeants de grandes entreprises et des conseillers présidentiels, Trump a lancé : « Tout le monde saura ce que ça veut dire, non ? On en parlait depuis longtemps. C’est une grande victoire pour les travailleurs américains. » Pour autant, le nouveau président a fait savoir qu’il n’était évidemment pas par principe opposé au commerce : « Ce que nous voulons, c’est un commerce honnête. Mais pour que nous traitions nos partenaires honnêtement, il faudra qu’ils soient honnêtes avec nous. »
La dévastation de l’industrie américaine par l’ouverture des frontières à des concurrents pratiquant le dumping tous azimuts et protégeant leur marché, Chine communiste au premier rang, a mis l’opinion américaine à cran et n’est pas pour rien dans la victoire de Trump. Le nouveau président a ainsi souligné que le Japon, inclus dans le TPP, comme le régime communiste de Pékin qui ne l’est pas, ont souvent rendu quasi impossible la vente de produits américains sur leur sol. « Et quand parfois ils acceptent de recevoir nos produits, ils les accablent de taxes », a martelé Trump, ajoutant : « Je n’appelle pas ça du libre-échange. Nous, nous voulons un échange équitable. » Trump entendrait aussi renégocier, voire retirer les Etats-Unis de l’ALENA (Accord de libre-échange nord-américain, NAFTA en anglais), qui inclut le Mexique et le Canada.
L’oligarchie globaliste contre la souveraineté
Fruit des cogitations et des manœuvres occultes des coteries globalistes hors-sol, le TPP, comme son équivalent atlantique le futur TTIP (Transatlantic trade and investment partnership) très contesté en Europe, entend priver les peuples de leurs droits souverains par le moyen d’une batterie de politiques communes. Le TPP traite ainsi des politiques d’immigration – bien sûr obligatoirement laxistes –, du commerce, des réglementations du travail, et transfère certaines compétences législatives à des organismes supranationaux. Or ces cénacles auraient comporté en leur sein des représentants d’une dictature communiste – Vietnam – mais aussi de régimes islamistes : le Brunei, qui applique la charia, et la Malaisie, Etat musulman qui réprime les autres religions.
Trump retire les Etats-Unis du TPP – quid de la Chine ?
Par ailleurs, loin de garantir un commerce équitable et libre, le TPP inclut des centaines de pages de réglementations négociées secrètement, instaurant un régime byzantin pour la zone Asie-Pacifique qu’on pourrait qualifier de « gouvernance régionale et commerciale organisée », explique Alex Newman. Parmi les mesures les plus contestées de ce traité, la création de cours de justice hors sol dotées du pouvoir exorbitant de permettre à des entreprises étrangères et même à des entreprises propriété d’Etat, de poursuivre les autorités des Etats-Unis et donc de faire payer leurs contribuables !
La Chine devrait tenter de promouvoir maintenant, en contrepoint, un partenariat dans sa zone d’influence. Rien en cela qui puisse troubler l’oligarchie globaliste, laquelle a par ailleurs déroulé le tapis rouge au président communiste chinois Xi Jinping à Davos ce mois-ci. C’est d’ailleurs une vieille habitude. Rappelons que David Rockefeller, après une visite en Chine dans les années 1970, avait déclaré au New York Times que « l’expérience sociale de Mao était l’une des plus importantes et des plus réussies de l’histoire humaine », alors que le tyran fou achevait de massacrer des millions de Chinois. Plus récemment, le milliardaire anti-occidental George Soros affirmait sans rire que la Chine devait désormais présider au Nouvel ordre mondial, comme les Etats-Unis avaient dominé le précédent. Se félicitant probablement que Pékin détienne une masse considérable d’obligations américaines. Mais là, qui dépend de qui ?