Malgré ses digressions et le nombre des sujets abordés (une part obligatoire importante de ses observations concernait la politique internationale des BRICS et ses propres déceptions dans la guerre en Ukraine), le discours-fleuve de Donald Trump a concentré ses tirs sur la révolution arc-en-ciel. Les lecteurs de reinformation.tv savent que cette révolution mondialiste et mondiale utilise une synergie de subversions dans trois principaux domaines, le mythe du changement du climat par l’homme, la manipulation LGBT, et l’invasion migratoire en marche sous le masque de l’antiracisme. Alors qu’il a déjà beaucoup donné contre l’imposture de genre, Trump, à la tribune de l’ONU, a choisi pour cible principale les deux autres brins de l’arc en ciel, « l’arnaque » du changement de climat et « l’immigration qui va mener l’Europe en enfer ». Sans oublier l’ONU elle-même, qui inspire et soutient la révolution arc-en-ciel, notamment parce qu’elle « soutient » et « finance » l’immigration clandestine et parce qu’elle a promu l’arnaque du changement de climat par l’homme à travers le PNUED et une importante littérature.
Pour Trump, le changement de climat est « la plus grande arnaque »
C’est incontestablement le thème du changement de climat qui est le principal, le plus original et le plus dérangeant pour ses adversaires. Le réquisitoire de Trump en la matière a été très clair, très simple et assez profond. Selon lui, le changement de climat tel qu’il est décrit est « la plus grande arnaque jamais menée contre le monde ». Il a déclaré : « Toutes ces prédictions faites par l’ONU et bien d’autres, souvent pour de mauvaises raisons, étaient erronées. » Avant de préciser : « Elles ont été faites par des gens stupides qui ont ruiné la fortune de leur pays et n’ont laissé aucune chance de réussite à ces mêmes pays. » Pour conclure il a demandé à « rejeter cette idée mondialiste qui demande à des pays industrialisés de se nuire à eux-mêmes et de bouleverser leurs sociétés ». Voilà qui, sous une forme provocatrice et facilement compréhensible, révèle une véritable analyse.
Trump cible la révolution arc-en-ciel avec une vraie analyse
Il commence par éparpiller façon puzzle le prétendu « consensus » mondial sur le climat : c’est une « arnaque ». Et de rappeler simplement qu’aucune mesure ne l’atteste, que les observations ne confirment nullement les projections des modèles mathématiques bricolés. Deuxième point, il met en lumière la révolution économique qu’opère l’arc-en-ciel. Ceux qui se soumettent à l’arnaque du changement de climat se ruinent. Il a nommément cité l’Europe qui, en courant après le net zéro pour réduire son empreinte carbone, a nui à son économie et fait le jeu de la Chine. A cette révolution économique s’associe une révolution morale et politique, une redistribution socialiste des richesses du Nord pillé vers le Sud arrosé. C’est le deuxième point. Le mythe du changement de climat est l’instrument principal de l’appauvrissement relatif des grands pays développés. Et Donald Trump a abordé un troisième niveau d’analyse en notant que l’arnaque du changement de climat amène certains pays industrialisés à bouleverser leurs sociétés. C’est certainement le point le plus fort mais le plus vite abordé, et il faut le développer.
L’ONU caquète sans réfuter : la révolution spirituelle globale est KO debout
Bien sûr, l’ONU et la presse mondiale ont retenti de déclarations confuses contre ces déclarations de Trump, comparables aux caquets d’un poulailler visité par un renard, donnant à faire croire qu’il dit n’importe quoi et nie « la science », mais ce concert ne s’appuie sur aucune argumentation sérieuse adossée à des données de fait. En réalité, le président des Etats-Unis continue d’appuyer où cela fait mal et de désigner la véritable nature de la révolution arc-en-ciel. Car derrière le « bouleversement des sociétés » se dessine un projet global, totalitaire, dont la nature est spirituelle et même religieuse. En dernier ressort en effet, le responsable désigné du changement de climat est l’homme et sa croissance, notamment démographique. Dans la conception arc-en-ciel de l’Univers, Gaïa, la déesse Terre et Mère, est tout, et l’humain rien, un parasite, une maladie. A la vision chrétienne d’une création donnée par Dieu en usufruit à l’homme se substitue un panthéisme où l’homme n’est plus qu’un détail dangereux. Tout vivant a autant et même plus de droits que lui. Aussi n’est-il pas grave de l’avorter, de lui faire subir des manipulations génétiques, etc. Ce qu’une telle révolution prépare, c’est un nouveau monde, de nouveaux us, mœurs et croyances. L’arc-en-ciel est un nouveau paradigme.