Submersion des Tuvalu : de la Com pour l’Australie !

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Le premier ministre de l’Australie, Anthony Albanese, qui vient de se prendre une veste mémorable avec le non massif à son referendum sur les aborigènes, a monté une opération de Com pour se rétablir en offrant l’asile climatique aux citoyens de Tuvalu (280 par an, avec visas particuliers et droit de résidence permanent sur la grande île) censément menacé par la submersion de leur archipel par le réchauffement anthropique. Et il a aussi promis l’aide de l’Australie aux habitants de Tuvalu pour qu’ils puissent « rester chez eux dans la sécurité et la dignité ».

 

L’Australie craint la submersion par la Chine

On comprend que cela peut aider la politique étrangère de l’Australie, inquiète de l’avancée de la Chine dans la région, et le premier ministre de Tuvalu, Kausea Natano, soigne ses relations diplomatiques avec Taiwan. Mais on peut dire qu’Albanese ne regarde pas aux moyens, car les Tuvalu se portent à merveille et gagnent même en surface. Lorsque Seve Paeniu, le ministre des finances de Tuvalu, a raconté dans un interview que l’archipel était en train de couler face à la montée de la mer provoquée par le réchauffement du climat, et qu’il était menacé de tornades tropicales toujours plus nombreuses et violentes, il a menti effrontément, sans le moindre état d’âme.

 

La surface des Tuvalu s’accroît

En effet, même le GIEC, dont on connaît pourtant la communication alarmiste, ne mentionne nulle aggravation ni accélération de l’activité cyclonique dans la région. Il a conclu dans son sixième rapport que l’indice de confiance des prévisions à long terme sur la plus grande fréquence et intensité des cyclones tropicaux était « bas ». Et surtout, la superficie des Tuvalu s’accroît. Les recherches menées depuis 2010 le montrent. Sur les 27 îles composant les Tuvalu, Kiribati et les Etats Fédérés de Micronésie, depuis 60 ans, 80 % ont gardé leur taille ou crû, certaines brutalement. Selon National Geographic, « quelques îlots ont crû de 5,6 hectares en dix ans, et l’atoll principal des Tuvalu, Funfuti (33 îlets autour du bord d’un lagon) a gagné 32 hectares en un siècle ».

 

La submersion des îles : bobard et Com écolo

Une étude de 2018 publié dans le journal scientifique GIScience & Remote Sensing montre que 45 des 28 îles inhabitées de Funafuti ont grandi ces dernières années. Les gens de Tuvalu le savent très bien, et en dépit des simagrées politiques, par exemple du ministre des Affaires étrangères agenouillé dans la mer en train de lire un message à la COP (c’était la COP26 à l’époque), l’archipel connaît non une émigration vers l’Australie forcée par la submersion, mais une forte immigration : il y a 20 % d’habitants en plus que voilà trente ans. Une étude plus vaste menée en 2021 sur 221 îles du Pacifique et de l’océan Indien conclut dans le même sens. Les Maldives, par exemple, ont gagné 37,5 kilomètres carrés entre 2000 et 2017. La submersion des archipels est un folklore d’exportation pour sommets écologistes en occident : sur place, tout va bien.

 

P.M.