Le gouvernement n’était même pas nommé – pour se démettre après quelques heures seulement – que Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Emmanuel Macron faisaient pression sur le président du Sénat, Gérard Larcher pour que le vote sur la « fin de vie » y soit bouclé en quinze jours, d’ici au 28 octobre. « Nous dénonçons avec force ces manœuvres et cette précipitation scandaleuse : un texte aussi dangereux pour les personnes malades et handicapées ne peut être subordonné à des calculs politiciens aussi médiocres », vient de déclarer… le Front de Gauche Antivalidiste, rappelant que seuls 8 % des Français considèrent le sujet « prioritaire » selon un sondage Harris du 15 septembre.
Le FGA ajoute : « L’ONU a, qui plus est, récemment rappelé que la France doit d’abord renforcer l’accès aux soins palliatifs, aux accompagnements à domicile et aux droits des personnes handicapées, avant d’envisager toute légalisation de la mort provoquée. La gauche n’a pas le droit de se laisser instrumentaliser sur le sujet par Emmanuel Macron qui cherche, à travers le vote hâtif de cette loi prétendument “progressiste”, à redorer son blason. »
Comme quoi on peut se revendiquer de gauche et tenir à la vie…