USA : rhétorique arc-en-ciel pro-trans et anti-femmes dans le sport

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Grâce à l’action de certaines féministes comme l’autrice de Harry Potter JK Rowling ou la championne de tennis Martina Navratilova, et à l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la tendance à imposer des athlètes masculins dits « trans » dans le sport féminin et les compétitions de femmes régresse aux USA. Mais le masochisme de certaines femmes animées par l’idéologie arc-en-ciel freine ce mouvement de bon sens. Quelques femmes, des mères, des intellectuelles, des Démocrates, prennent en effet la parole pour approuver le fait que des garçons soient opposés à leurs filles et les battent !

 

Aux USA, il plaît à quelques femmes d’être battues

On se rappelle la réplique de Martine, frappée par son mari Sganarelle dans Le Médecin malgré lui, à Monsieur Robert qui s’en indigne : « Il me plaît d’être battue. » Mais c’était dans une comédie de Molière, et il s’agit pour Martine de machiner ainsi une vengeance contre un époux violent. Certaines femmes arc-en-ciel, elles, jugent bon que des femmes soient battues – et pas elles, leurs filles, et pour de bon. Battues par des hommes déguisés mentalement en femmes, des « trans ». Même s’il ne s’agit que d’être battue en sport dans une compétition féminine, le propos est choquant à une époque où la moindre violence, surtout perpétrée sur des femmes, fait l’objet de gloses infinies.

 

Le scandale des trans dans le sport féminin

Il semble cependant que, pour les « trans », et pour tous les hommes qui se disent femmes et pratiquent leur sport avec les femmes, il y ait une indulgence spéciale. Le cas le plus choquant est peut-être celui du boxeur algérien Imane Khelif, testé masculin, devant qui une boxeuse a déclaré forfait en pleurant en jugeant la douleur trop forte, et qui a tout de même été sacré… championne olympique aux Jeux olympiques de Paris ! Mais il y d’autres scandales, peut-être moins violents, mais non moins flagrants, dans tous les sports, saut à la perche, escrime, course à pied, billard etc. Les premières décisions de Donald Trump à ce sujet avaient laissé espérer que cette tendance perverse et absurde était en régression, mais une véritable trahison des femmes est en train d’avoir lieu aux USA, à l’initiative de mères démocrates férues d’arc-en-ciel.

 

Les femmes battues par des trans apprennent la « résilience » ?

Premier incident, lors d’un conseil scolaire entre parents, à Nappeville dans la banlieue de Chicago, le nord venté des USA, une femme monte à la tribune. Ses comparses dans la salle agitent de petits drapeaux arc-en-ciel et des pancartes « Protégez les sports trans ». L’oratrice développe l’argumentation suivante : sans doute les garçons qui s’identifient trans vont-ils battre les filles, mais cela va être bénéfique pour elles. Mieux vaut acquérir une mentalité de croissance personnelle (« growth mindset ») que de gagner une médaille. Elle-même a deux enfants. Pour elle, une fille qui accepte de se faire battre par un garçon déguisé en fille apprend la « résilience » (le mot étant anglais n’a pas besoin de traduction).

 

La rhétorique pro-trans d’une mère contre sa fille

La deuxième provocation a eu lieu dans l’Iowa. Lyz Lenz écrit, c’est une « écrivaine » qui rédige une « newsletter » intitulée sobrement “Les hommes me crient dessus”. Elle a publié trois livres dont le dernier en 2024 pour critiquer le mariage hétérosexuel. Elle a deux enfants dont une adolescente et vient de rédiger un papier intitulé “Et si c’était votre fille ?” Pour le promouvoir, elle écrit : « Ma fille de 14 ans et une athlète et une fille et des gens m’ont demandé ce que je ressentirais si elle était battue par une fille trans. » Sa réponse, après tout un passage de rhétorique alambiquée : « Je me sentirais bien, très bien. » Ajoutant que sa fille « blanche et blonde » n’était pas « menacée par les trans » dans le sport. « Je veux que ma fille soit heureuse. J’aime la voir donner le meilleur d’elle-même. Mais peu m’importe qu’elle gagne. » Avec une mère pareille, on n’a pas besoin d’ennemis.

 

Les fausses menaces de l’arc-en-ciel pour promouvoir les trans

Puis « l’auteure », soucieuse de se faire valoir, a déroulé la rhétorique classique des Démocrates radicaux de l’arc-en-ciel : « Les athlètes trans ne sont pas une menace », parce que leur nombre est très faible, il faut les protéger contre la haine « sensationnaliste » de ceux qui en parlent. Ce qui est une menace, pour Mme Lenz, ce sont « la violence armée, le changement climatique, la misogynie et les Républicains qui restreignent les droits reproductifs ». Elle a fini par l’éloge de « Lia » Thomas, le premier garçon à remporter un titre de natation en division I en battant le record de la médaillée olympique Katia Ledecky. Qu’un garçon batte le record de la meilleure nageuse des derniers JO et gagne chez les femmes n’est selon elle, et le mot qu’elle a répété plusieurs fois, pas une « menace ».

 

Aux USA l’arc-en-ciel intimide et fait taire les femmes

Eh bien si, c’est une « menace », quoi que cherche à faire croire sa rhétorique révolutionnaire, menace contre l’équité, le bon sens, la nature, et par-dessus marché la décence. La pudeur. La sensibilité des –vraies – femmes qui ont concouru contre lui. Elles ont témoigné de leur « malaise » et même de leur « peur », lorsqu’elles ont été obligées de se mettre entièrement nues au vestiaire devant cet homme entièrement nu. L’ancienne nageuse de Caroline du Nord Kylee Alons a souligné le caractère totalitaire de la chose : « Nous n’étions que des cobayes pour une expérience sociale géante lancée par la NCAA concernant le niveau d’abus et de mépris flagrant que les femmes seraient obligées de supporter en silence. » Et Kaitlynn Wheeler, de l’université du Kentucky, a souligné la pression morale dont se sert l’arc-en-ciel pour imposer ses lubies : « On ne nous a jamais rien demandé. On ne nous a jamais donné le choix ni aucune autre option. On attendait simplement de nous que nous acceptions la situation, que nous ignorions notre malaise, notre gêne, notre peur. Si nous avions réagi nous serions passées pour intolérantes, haineuses ou sectaires. »

 

Pauline Mille