Le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 a été qualifié de « défectueux » par la justice britannique

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Alors que le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca affiche un bénéfice net record pour ce troisième trimestre, des voix s’élèvent et la justice s’en mêle. Poursuivi devant la Haute Cour dans le cadre de deux plaintes, il voit son vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 qualifié de « défectueux ». Une décision historique qui met à mal toute la logorrhée du laboratoire défendant son produit dont trois milliards de doses ont été fournies à plus de 180 pays. Les plaintes des deux ressortissants britanniques concernent le même grave effet secondaire, qu’on appelle désormais TTIV (Thrombopénie Thrombotique Immune induite par le Vaccin). Leurs avocats estiment, de plus, que les affirmations des communiqués de presse sur l’efficacité du vaccin ont été « largement surestimées », voire fallacieuses.

Autant que le groupe pharmaceutique, c’est la politique du gouvernement qui est visée dans son déploiement aveugle et totalitaire de la vaccination de masse.

 

La justice met en lumière la politique de l’autruche du gouvernement britannique

Jamie Scott, père de deux enfants, a été vacciné en avril 2021 : il s’en est suivi une importante hémorragie et une lésion cérébrale permanente qui l’a rendu incapable de travailler. Alpa Tailor est, quant à elle, décédée à 35 ans, moins d’un mois après avoir été vaccinée, des suites de caillots sanguins et d’hémorragies cérébrales résultant aussi d’une TTIV. Derrière eux, ce sont quelque 80 réclamations qui pourraient être déposées, avec des dommages et intérêts de 80 millions de livres sterling potentiels.

L’année dernière encore, l’Organisation mondiale de la santé déclarait que le vaccin était « sûr et efficace pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus » et que l’effet indésirable qui a motivé ces actions en justice était « très rare ». Seulement, le vaccin, annoncé lors de son lancement par Boris Johnson comme un « triomphe de la science britannique », n’est aujourd’hui plus utilisé au Royaume-Uni qui a beaucoup tardé à en limiter la distribution. Dès mars 2021, plusieurs pays dont la Thaïlande, le Danemark, la Norvège et l’Islande en avaient suspendu les injections, à la suite de plusieurs accidents impliquant la formation de caillots sanguins.

Il s’est avéré que le risque encouru en recevant le vaccin était supérieur aux dommages causés par le Covid… Les estimations finales du gouvernement suggèrent que des caillots sanguins se produisent lors de la prise du vaccin d’AstraZeneca chez quasiment une personne sur 10.000. Les chiffres officiels de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) montrent qu’au moins 81 décès au Royaume-Uni seraient liés à cet effet indésirable grave, la majorité survenant chez des personnes de moins de 50 ans. Sur 148 versements effectués par le gouvernement dans le cadre du programme d’indemnisation des dommages causés par les vaccins, au moins 144 sont allés à des bénéficiaires du vaccin AstraZeneca.

Rappelons que, devant les inquiétudes soulevées par les autorités américaines, AstraZeneca n’a jamais demandé de licence aux Etats-Unis…

 

De la non sécurité absolue du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19

Les avocats de Jamie Scott font valoir qu’aucun avertissement sur le risque de TTIV n’a été inclus dans les informations sur le produit à la date de fourniture du vaccin. Un défaut d’information qui se retrouve plus globalement dans la communication du groupe qui a utilisé de manière répétée le mot « sûr », nous rapporte The Telegraph, en omettant de divulguer la réduction absolue du risque lié au vaccin (par rapport à la réduction dite relative qu’il affichait avec force, à l’instar de tous les distributeurs de vaccins contre le Covid-19).

« La sécurité des patients est notre priorité absolue et les autorités réglementaires ont des normes claires et strictes pour garantir l’utilisation sûre de tous les médicaments, y compris les vaccins », s’est défendu le groupe pharmaceutique.

A qui la faute alors ? A la MHRA qui avait accordé au vaccin « une approbation de commercialisation complète… pour le Royaume-Uni sur la base du profil de sécurité et de l’efficacité du vaccin » ? Au gouvernement qui aurait signé des deux mains, dans le cadre du déploiement de la vaccination de masse, la distribution de ce vaccin « traditionnel » (dépourvu de la technologie pionnière de l’ARNm, mais reposant aussi sur l’introduction de matériel génétique du coronavirus dans les cellules pour y fabriquer des protéines spike), moins cher et plus facile à stocker ?

Les autorités britanniques ont approuvé l’utilisation publique du vaccin d’AstraZeneca le 30 décembre 2020, quelques semaines seulement après la publication des données. Or, les essais n’étaient pas assez importants pour détecter la TTIV. Certes, ces caillots sanguins surviennent chez un petit nombre de personnes, mais les complications en sont parfois mortelles. Le droit le plus légitime, la liberté la plus élémentaire eussent été d’en avoir une pleine et entière connaissance. Ce qui ne fut la volonté ni des uns ni des autres, que ce soit par opportunisme financier ou politique.

Il est temps que ces vérités sortent – elles commencent enfin.

 

Clémentine Jallais