Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis (CDC) auraient établi un lien entre au moins 25 décès pédiatriques et le vaccin contre le covid, et cette information devrait être reprise par les responsables de la santé de l’administration Trump qui doivent très prochainement présenter un rapport à un groupe influent de conseillers des CDC qui examine actuellement de nouvelles recommandations concernant lesdits vaccins, avec des répercussions probables sur leur disponibilité et leur gratuité. Le Washington Post, journal mainstream actuellement détenu par la société d’investissements privée de Jeff Bezos, révélait l’affaire en début de semaine dans un article alarmiste qui minimise les résultats de l’étude mise en avant par ce groupe, assurant que les données du VAERS (système national et officiel de remontée des effets indésirables des vaccins aux USA) sont pour partie « non vérifiées » et peuvent être signalées par « n’importe qui » – médecins, patients… et même « des personnes ayant eu connaissance d’un article sur les réseaux sociaux ».

« Les CDC soulignent que la base de données n’est pas conçue pour évaluer si un vaccin a causé un décès, une conclusion qui nécessite des enquêtes approfondies menées par des scientifiques et des professionnels de la santé publique », affirme le Washington Post.

La question est cependant de savoir si ce travail a été fait – en particulier sous l’administration Biden.

Les CDC interpellés au moyen des chiffres du VAERS sur les morts infantiles

Et comme le souligne LifeSiteNews, si les experts mettent actuellement en cause le vaccin covid et les morts qui peuvent lui être attribuées, c’est bien ce qu’ils ont trouvé grâce au système de notification VAERS – précisément créé afin de vérifier l’innocuité des vaccins. D’autant qu’« il est probable que ce chiffre soit largement sous-estimé, car des études ont révélé de graves problèmes liés à la sous-déclaration des effets indésirables des vaccins au VAERS ».

« Le personnel de la FDA et du CDC analyse régulièrement le VAERS et d’autres données de surveillance de la sécurité, et ces analyses sont rendues publiques dans le cadre du processus établi par l’ACIP », a ainsi déclaré Andrew Nixon, porte-parole du Département de la santé dirigé par Robert F. Kennedy, au Post : « Toute recommandation concernant la mise à jour des vaccins contre la covid-19 sera fondée sur des données scientifiques de référence et fera l’objet d’une délibération transparente au sein de l’ACIP la semaine prochaine. »

En particulier, selon des sources proches du dossier, le comité consultatif se serait rapproché des familles ayant perdu un enfant à la suite d’une vaccination covid et dont les cas sont répertoriés sur VAERS, et d’autres informations seraient également utilisées sans qu’on n’en connaisse le détail.

Le Washington Post rappelle dans l’article que « de nombreux pays ne recommandent pas la vaccination annuelle contre le coronavirus pour les enfants en bonne santé, car ils meurent rarement du covid et la plupart ne présentent que des symptômes bénins ». Les CDC n’ont pris cette décision qu’au début de cette année, après l’avoir ajouté au calendrier de vaccination des enfants en 2022. La plupart des parents américains refusent toutefois de suivre cette recommandation, selon la Kaiser Family Foundation, qui soutient la vaccination à grande échelle ; elle parle de 85 % de refus lors de la saison de vaccination 2023-2024.

Le vaccin covid accusé d’avoir provoqué 25 morts infantiles

Le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., critique de longue date des vaccins contre le covid, a demandé en mai aux responsables de la santé de cesser de recommander la vaccination des enfants en bonne santé. Les CDC ont ensuite demandé aux parents de consulter un médecin avant de faire vacciner leurs enfants contre le coronavirus. L’Académie américaine de pédiatrie, quant à elle, recommande la vaccination annuelle contre le coronavirus pour tous les enfants âgés de 6 à 23 mois et pour les enfants plus âgés si leurs parents souhaitent les « protéger ».

Le point de vue de Kennedy pourrait s’imposer, puisqu’il a modifié la composition du comité au début de l’année en y faisant ses propres nominations. La plupart de ces nouveaux membres sont connus pour avoir critiqué la politique de vaccination contre le coronavirus. Il envisage d’ajouter d’autres détracteurs des vaccins contre le covid-19 au comité.

Si les conclusions auxquelles aboutira son comité sont négatives vis-à-vis de la vaccination covid, on peut d’ores et déjà prévoir une levée de boucliers de la part des scientifiques qui l’ont défendue, et qui déjà insistent pour dire que les bénéfices en sont supérieurs aux risques. Noel Brewer, professeur de santé publique, accuse déjà « le gouvernement américain » de « se livrer désormais à la désinformation sur les vaccins ».

Il est vrai que les intérêts en jeu sont importants : tant idéologiques que commerciaux…

Anne Dolhein