Valls, la France et l’extrême droite

Valls France extreme droite
 
Manuel Valls a appelé jeudi à la vigilance face à l’extrême droite, « adversaire principal », déclare-t-il, non seulement de la gauche, mais de la France. Le premier ministre s’exprimait ainsi à l’occasion de son premier meeting électoral dans le département de l’Aude.
 
« Face à nous, il y a évidemment l’extrême droite, c’est notre adversaire principal. Ce n’est pas seulement l’adversaire principal de la gauche, mais du pays », a déclaré le premier ministre à Palaja, dans la banlieue de Carcassonne. Manuel Valls a ainsi mis en garde contre le Front national, qui « donne l’impression d’avoir changé de vitrine ».
 

La France et l’extrême droite

 
Et de se lancer dans une diatribe contre l’extrême droite qui « n’aime pas la République et sème le poison de la division et du racisme », qui « ne mérite pas la France », etc.
 
Parce que la gauche, qui n’a pas grand chose à voir avec l’histoire de France, mérite la France sans doute ? Et que nous parle-t-il d’extrême, cet homme de gauche ? A propos d’ailleurs d’un parti, le Front national, qui développe de plus en plus d’idées réputées de gauche…
 
« Je lance ici un appel solennel bien sûr à tous les électeurs de gauche, à tous les républicains pour battre le Front national dans chaque canton pour faire vivre les valeurs de la République », a-t-il dit conclu… devant 500 militants très enthousiastes. Avec ça, on va loin !
 

Mais de quoi Valls parle-t-il ?

 
Manuel Valls s’en est pris également à l’UMP : « La droite qui tient de grands discours, mais qui depuis plus de deux ans n’a rien pu proposer », qui n’a pas de position claire au plan politique. « La droite aujourd’hui, c’est une opposition sans aucune proposition », a-t-il ajouté. On peut reparler de la gauche sous la présidence de Nicolas Sarkozy ?
 
Ben non, on ne peut pas ! On n’a le droit que de défendre le programme de la gauche et le bilan positif de l’action du gouvernement engagé dans des réformes. « La France doit aller de l’avant, évoluer, s’adapter sans renier ce qu’elle est. »
 
Et là, effectivement, on risque de ne pas être franchement d’accord…