Epidémie de vandalisme contre les statues de Christophe Colomb aux Etats-Unis : la haine de soi au service de la révolution marxiste

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Un demi-siècle d’enseignement de haine de soi et de christianophobie universitaire résumés en quelques actes de violence. Une statue de Christophe Colomb a été renversée le 29 août de son piédestal et réduite en morceaux à Yonkers, jolie municipalité de 200.000 habitants des bords de l’Hudson à l’entrée nord de New York. Selon CBS News, c’est la quatrième fois en dix jours qu’est victime de vandalisme une statue du premier navigateur transatlantique à avoir documenté ses traversées, considéré comme découvreur européen des Antilles. Le 27, une statue a été saccagée à Astoria, dans le Queens, barbouillée des mots « Ne pas honorer le génocide » et « Détruisez-la ». Ces incidents ont suscité la réprobation indignée des habitants et des descendants d’immigrants italiens, Colomb étant natif de Gênes.
 

Comme à Yonkers, à Baltimore ils accusent Christophe Colomb des mêmes crimes que… les djihadistes

 
Le premier acte de vandalisme contre une statue de Colomb a été enregistré le 21 août à Baltimore. Il a été filmé sur vidéo postée sur Youtube, filiale de Google qui s’est bien gardée de la censurer pour incitation à l’insurrection. Le film est intitulé « Popular Resistance contre la suprématie blanche », trahissant, pour reprendre le mot de Bernard Antony, combien « l’antiracisme est un racisme en sens contraire ». La vidéo est accompagnée d’incrustations accusant Colomb d’avoir « importé le capitalisme », d’avoir initié « durant un siècle terrorisme, meurtres, génocide, viols, esclavage, dégradation écologique », retournant étrangement contre les Européens des caractéristiques du djihadisme mahométan. Elle occulte bien sûr le fait que certains empires autochtones américains – celui des Aztèques au Mexique –, affichaient des mœurs d’une cruauté sanglante rarement atteinte. La vidéo montre un homme frappant à coup de massue la plaque sur laquelle est inscrite : « Consacré à la mémoire de Chris.Colomb, Octob. XII, MDCCVIIC » (1792).
 
Le narrateur de la vidéo ne se limite pas s’en prendre à Colomb. Il accuse « Républicains et Démocrates » de « défendre des terroristes génocidaires comme Christophe Colomb et George Washington ». Il dénonce Colomb comme initiateur de « l’exploitation capitaliste du travail dans les Amériques », oubliant l’organisation totalitaire de l’empire Inca au Pérou. Le slogan de la vidéo s’inspire des termes du Manifeste communiste de Marx selon lequel « l’industrie moderne a converti le petit atelier du maître patriarcal en une grande usine du capitaliste industriel ». La leçon a été bien apprise.
 

Le déboulonnage de la statue de Robert E. Lee à Charlottesville a lancé le mouvement aux Etats-Unis

 
L’inspiration marxiste de la vandalisation de la statue de Colomb à Baltimore répond à celle de des monuments dédiés aux confédérés. Le New York Daily News écrit ceci à propos de la statue vandalisée dans le Queens : «  Les monuments dédiés à Colomb sont devenu un sujet de contestation depuis que les suprémacistes blancs et les néo-nazis ont violemment protesté contre le déboulonnage (par la municipalité démocrate, NDLR) de la statue du général confédéré Robert E. Lee à Charlotteville, le 4-5 août ». Cette réflexion tord évidemment le bras à la vérité. « S’il est vrai que ces suprémacistes et des néo-nazis ont défilé pour la défense du monument aux confédérés, ils étaient très minoritaires et ne représentaient en rien les partisans des symboles confédérés qui ne sont ni nazis ni racistes », rectifie Warren Mass sur thenewamerican.com. Jason Kessler, l’organisateur du défilé de Charlotteville au nom du mouvement « Unite the Right », avait été un membre du groupe anticapitaliste « Occupy Wall Street » et un partisan d’Obama, rappelle-t-il.
 

Après Robert E. Lee et Colomb, « George Washington et Thomas Jefferson » seront-ils victimes de vandalisme ?

 
Après Charlottesville, une manifestation organisée par plusieurs groupes communistes, socialistes et anarcho-syndicalistes en Caroline-du-Nord a dégénéré, des vandales renversant une statue représentant des soldats confédérés placée devant le bâtiment du comté de Durham, aux cris de « Nous, nous, nous, sommes la révolution ! ». La manifestation était convoquée par l’Assemblée populaire du Triangle, le Workers World Party, Industrial Workers, les Démocrates socialistes d’Amérique et le mouvement Antifa. Takiyah Fatima Thompson, au premier prénom prédestiné, membre du WWP et étudiante à la Central University de Caroline du Nord, a été arrêtée le 15 août pour avoir joué un rôle de meneur dans la destruction.
 
« Ces déprédations vont beaucoup plus loin que la contestation du rôle de Robert E. Lee ou Christophe Colomb et (bientôt) de George Washington ou Thomas Jefferson », commente Warren Mass.
 

Une révolution culturelle destinée à saboter une civilisation, comme en France les rois sont occultés et Robespierre vénéré

 
Car « ces actions ont une motivation commune : elles relèvent d’une tentative de révolution culturelle qui vise à saboter notre civilisation » poursuit le commentateur, qui note que les Antifa et autres Black Lives Matter reproduisent les tactiques violentes des sinistres et criminels Gardes rouges de Mao.
 
Notons qu’en France, la révolution culturelle par le totalitarisme mémoriel remonte à beaucoup plus loin. Plusieurs municipalités conservent des « groupes scolaires Robespierre » (Aubervilliers, La Courneuve, Garges-les-Gonesse en région parisienne…), voire une « école maternelle Robespierre » (Fontaine, en région grenobloise), célébrant aux yeux des enfants l’un des tyrans parmi les plus criminels. Censurant son passé monarchique et chrétien, la France ne compte qu’une seule « rue Louis XVI », roi martyr, à Cherbourg, et une seule rue Louis XIV, à Hendaye. A l’exception de saint Louis et d’Henri IV, protestant d’origine, aucun roi fondateur d’une histoire millénaire n’est donc toléré par la doxa maçonnique française. Dans la même veine, comme la Révolution française avait censuré la toponymie des anciennes provinces, le marxisme vietnamien a débaptisé Saïgon, le léninisme avait débaptisé des villes russes. Les agitateurs américains aimeraient bien en arriver là. Le totalitarisme matérialiste passe par le contrôle des mots et des mémoires.
 

Matthieu Lenoir