Islam: la persécution en Irak réveille le Vatican

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Il devient difficile de fermer les yeux sur la violence et le totalitarisme de l’islam radical. Le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, rappelé aux réalités par l’entreprise de « restauration du califat » en Irak, a publié mardi une déclaration importante, qui tranche avec l’irénisme dont cette institution est coutumière. Le Vatican commence à dire clairement que le dialogue peut avoir lieu « avec des hommes de bonne volonté », et non avec des religions qui prônent le mal ?
 
Parmi ces pratiques violentes, l’institution vaticane dénonce « le massacre de personnes pour le seul motif de leur appartenance religieuse », le choix entre la conversion, l’impôt et l’exode, « l’expulsion forcée de dizaines de milliers de personnes », « l’enlèvement de jeunes filles et de femmes appartenant aux communautés yézidie et chrétienne comme butin de guerre », la destruction de lieux de culte, la désacralisation d’églises, la destruction des crucifix et du patrimoine chrétien, « la violence abjecte dans le but de terroriser les personnes pour les obliger à se rendre ou à fuir ».
 
Le Conseil pontifical n’hésite même pas à rappeler les mots de l’islam qui définissent ces pratiques : « jizya » pour l’impôt qui pèse sur les dhimmis, « sabaya » pour l’enlèvement des femmes…
 

Un certain Islam exerce en Irak une violence que le Vatican avait déjà repérée

 
Il se fait même l’écho des rumeurs les plus atroces dont certaines ne sont pas confirmées, comme les excisions forcées, et d’autres formellement démenties par le patriarche chaldéen de Babylone, sa Béatitude Louis Raphaël 1er Sako, comme les récits de décapitation d’enfants à Mossoul. De la part d’une institution structurellement orientée vers la minimisation des différences et des différends entre le christianisme et les autres religions, c’est une attitude significative.
 
Il serait temps de revenir à la méditation de la leçon de Ratisbonne, où Benoît XVI rappelait ce qu’il faut savoir de la violence inhérente à l’islam : aujourd’hui, il y a fort à parier qu’il ne susciterait plus le même tollé.
 
Aujourd’hui la situation en Irak est telle que même les hommes d’Eglise plaident pour l’usage de la force : depuis le patriarche Louis Sako jusqu’aux évêques de France, dont le porte-parole, Mgr Bernard Podvin, a dénoncé « l’attentisme en Europe » face au « génocide » en cours.