Le mardi 10 juin marquait le cinquième jour des violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants opposés à l’expulsion des sans-papiers à Los Angeles. Donald Trump avait décidé d’envoyer des Marines pour rétablir l’ordre, les démocrates dénonçant alors une « stratégie d’embrasement ».
Karen Bass, maire démocrate de la ville, a instauré pour la nuit du 10 au 11 juin « un couvre-feu dans le centre-ville de Los Angeles pour mettre fin aux actes de vandalisme et de pillage ». A 20h, heure locale, de nombreux émeutiers étaient encore présents dans le centre ; la police a annoncé des centaines d’arrestations.
Mme Bass a ajouté : « La nuit dernière, 23 commerces ont été pillés, et je pense que si vous traversez le centre-ville de Los Angeles, les graffiti sont omniprésents et ont causé des dommages importants aux commerces et à un certain nombre de propriétés. » On passera sur la souveraine responsabilité des méchants « graffiti » pour noter que la gauche peut sévir… quand elle se sent en danger immédiat.