Entraîneur de snowboard au lycée Woodstock Union High School depuis dix ans, Dave Bloch a eu le malheur d’intervenir dans une conversation entre deux élèves sur le point de savoir si un transgenre, un homme qui se prétend femme, peut légitimement concourir chez les femmes. Il a dit qu’à son avis les hommes différaient des femmes du point de vue génétique, et que cela leur conférait un avantage en sport, étant statistiquement plus rapides et plus forts. Sa hiérarchie l’a viré pour ça.

Le sexe des hommes et des femmes déterminé par la génétique

La chose a eu lieu pendant une compétition à laquelle participait un « trans ». L’un des deux lycéens estimait qu’il n’était pas correct qu’un garçon concoure chez les filles, l’autre, une fille, lui reprochait cette déclaration « transphobe ». C’est alors que Bloch sollicité rappela l’existence des chromosomes, qui provoquent une différence de développement entre les sexes et donnent généralement l’avantage au sexe masculin en termes de poids, de taille, de force et de rapidité. Cette conversation dura en tout trois minutes et fut strictement privée. Le lendemain pourtant, Bloch était viré. Telle est aujourd’hui la force de l’arc-en-ciel aux Etats-Unis.

Viré de tout le district, et pour n’importe quel sport

Son lycée l’avait viré pour violation de la politique concernant « le harcèlement » et l’administration scolaire du district y ajouta l’interdiction d’exercer la fonction d’entraîneur, dans n’importe quel sport, à l’intérieur du district. Heureusement, en juin dernier, l’Alliance Defending Freedom intenta en sa faveur un procès au lycée et au district. Rappelant les faits, l’avocat a conclu : « Personne ne doit perdre son emploi pour avoir dit la vérité. Le premier amendement protège les droits de tous les Américains de partager en paix leurs convictions sans craindre une punition gouvernementale. Cela veut dire que les autorités ne peuvent pas virer un employé simplement parce qu’il exprime une opinion qu’elles n’aiment pas. »

Pauline Mille