Un virus d’il y a 700 ans réactivé sur une plante

Une étude du Blood Systems Research Institute a permis de dupliquer l’ADN d’un virus vieux de 700 ans récupéré sur des déjections de caribou récupérées dans des plaques de glace très anciennes et de l’activer sur un plant de tabac – sans toutefois provoquer de maladie, la plante n’étant manifestement pas l’hôte d’origine du virus. L’étude prouve que les virus peuvent garder leur pouvoir infectieux pendant des siècles, assurent les chercheurs, pour mettre en garde – vous l’aurez deviné – contre le réchauffement climatique qui pourrait bien « remuer » d’autres virus mis en sommeil par le froid.