Les vœux de Nouvel an de Xi Jinping, programme pour une domination chinoise globale

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Face au gouvernement de Donald Trump qui tente de brider les ingérences croissantes de l’ONU, club majoritairement composé de dictateurs, le patron du parti communiste chinois Xi Jinping a promis dans ses vœux du Nouvel an « de résolument faire respecter l’autorité et le statut des Nations unies ». La suite fait froid dans le dos. Le nouveau Grand Timonier a promis de « tracer l’avenir » pour toute « l’humanité » et affirmé que son régime (totalitaire) s’engage à servir « l’ordre international ». De quoi alerter un peu plus sur la prétention de cette dictature chinoise à mener la « gouvernance globale », alors qu’elle s’affirme par ailleurs de plus en plus belliqueuse.
 

En soutenant les Accords de Paris sur le climat lors de ses vœux, Xi Jinping vise Donald Trump

 
Xi Jinping a égrené tous les poncifs du globalisme. La Chine « remplira ses devoirs et obligations internationales » et restera « fermement engagée pour contrer le changement climatique », visant ainsi Donald Trump qui a dénoncé les Accords de Paris sur le climat, machine de guerre contre l’industrie occidentale. La Chine poursuivra « activement » son projet de Routes de la soie – réseau visant à assurer sa suprématie industrielle et commerciale – et « contribuera toujours à un monde pacifique, au développement global et agira en gardien de l’ordre international ». Le tout assaisonné de la promesse selon laquelle « Le peuple chinois est prêt à dessiner, avec les autres, un avenir plus prospère et plus pacifique pour l’humanité ». Les voisins apprécieront, dont la souveraineté sur plusieurs zones (Spartleys vietnamiennes et philippines, par exemple) est violée par l’armée du même Xi Jinping. Ce discours de Nouvel an devrait alerter nos globalistes, avides de gouvernance mondiale pour optimiser les affaires des multinationales industrielles, technologiques et bancaires : leur premier avocat est le dirigeant du régime le plus sanglant de l’Histoire.
 

La Chine « soutiendra résolument l’autorité des Nations unies », mise en cause aux Etats-Unis

 
Le fait de dire que la Chine « soutiendra résolument l’autorité des Nations unies » est une menace contre les voix américaines qui la contestent. Même des globalistes comme le Républicain Lindsey Graham ou le Démocrate Chuck Schumer ont contesté l’ONU après ses résolutions moyen-orientales. Donald Trump a promis de tenir la bride courte à l’organisation, annonçant un retrait de plusieurs de ses accords ou filiales, telle la corrompue et communisante Unesco.
 
Une adoption par le Congrès de la proposition de loi HR193 de « restauration de la souveraineté américaine », entraînerait une cessation de la participation des Etats-Unis à l’ONU, qui les condamne régulièrement pour « non-respect de la loi internationale », en attaquant le port d’arme, la fessée sur les enfants, la liberté de parole ou le fédéralisme… Quelle serait alors l’attitude de la Chine qui déjà soutenu que le droit de port d’arme constituait une « violation des droits de l’homme » bien que sa 27e Armée ait massacré 10.000 de ses citoyens sur Tiananmen en 1989 ? Le discours de Xi Jinping pose déjà les jalons d’une action coercitive contre les Etats-Unis – ou toute nation rebelle au globalisme.
 

Xi Jinping peut s’appuyer sur l’article 29 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme pour… les violer

 
Xi Jinping peut s’engager à « remplir les devoirs et obligations internationaux » alors qu’il viole chaque jour les droits naturels de l’homme reçus de Dieu : avortements forcés, torture, assassinat de dissidents, prélèvements d’organes sur les citoyens de minorités religieuses, censure, nettoyage ethnique et génocide culturel au Tibet ou au Xinjiang… Il lui suffit de jouer sur les mots : l’article 29 de la très maçonnique Déclaration universelle des droits de l’homme stipule qu’il n’existe pas de droit qui ne puisse être limité « par la loi » et que les libertés ne peuvent « pas être exercées en contravention avec les objectifs et principes des Nations unies ». Et quand par inadvertance une cour des Nations unies condamne Pékin, le régime passe outre.
 

Les Européens directement menacés par l’alignement de Macron sur l’accord sur le climat

 
Les Européens dopés au dogme du « réchauffement climatique » et du libre-échange méditeront enfin sur les « engagements » de Xi Jinping concernant le climat et les « Routes de la soie ». Sur le climat, l’Accord de Paris et l’Agenda 2030 de l’ONU constituent une aubaine inespérée pour Pékin en « suicidant » littéralement l’industrie occidentale qu’ils soumettent à des conditions énergétiques drastiques tandis qu’ils subventionnent massivement la Chine et le Tiers-Monde. Le « régime » climatique onusien permet à la Chine de continuer à émettre toujours plus de CO2 quand Obama avait soumis les Etats-Unis à des contraintes énergétiques suicidaires, comme Hollande et son ministre et successeur Macron continuent de le faire – en pire – pour la France avec annonce de la prohibition de toute recherche ou production d’hydrocarbures.
 

Merkel, Juncker et Macron prêts à avaliser la domination chinoise globale via les « Route de la soie »

 
Quant aux Routes de la soie de Xi Jinping, elles permettent déjà à des trains de conteneurs de décharger à Vénissieux, Madrid, Duisbourg ou Hambourg, lors de chaque rotation hebdomadaire, 1.400 tonnes de produits fabriqués par une main d’œuvre asiatique sous-payée. Motus, chez Merkel, Junker ou leur valet Macron. Or ce que le despote Xi Jinping prépare, sous couvert d’opération « gagnant-gagnant », est la domination chinoise, économique et politique, sur l’Eurasie entière. Avec extension à l’Afrique, où Pékin construit des infrastructures qui, quand elles sont d’origine européenne comme celles du groupe Bolloré, font hurler les anticolonialistes du socialisme parisien.
 
« L’initiative de la Route de la soie et l’Agenda 2030 sont différents par leur nature et leurs objectifs, mais tous deux ont le même souci du développement durable » : cette phrase a été prononcée par le secrétaire général de l’ONU, le socialiste Antonio Guterres. Comprendre : de développement durable de la domination chinoise.
 

Matthieu Lenoir