Le leader du PVV (parti de la liberté) en appelle à la « résistance démocratique » contre tout nouvel accueil de réfugiés alors qu’un demandeur d’asile est soupçonné d’avoir tué Lisa, une jeune fille de 17 ans, d’un coup de couteau la semaine dernière, alors qu’elle rentrait chez elle après une soirée entre amis. On apprenait vendredi la qualité de réfugié du suspect, qui est également soupçonné d’une agression sexuelle violente sur une autre femme le 14 août, et d’une autre tentative d’agression sexuelle quatre jours plus tôt. La proposition d’arrêter totalement tout accueil de réfugiés aux Pays-Bas figure désormais dans le programme du PVV, au titre de la résistance « face à l’immigration de masse et à l’islamisation, contre les nuisances et le crime – et contre des décennies de politique de gauche libérale qui ont eu pour effet la situation déplorable où se trouve notre pays ». Le PVV s’opposera également désormais à tout regroupement familial et entend retirer les Pays-Bas de la convention des Nations unies pour les réfugiés. C’est en un peu plus précis la plateforme défendue par Wilders en début d’année dans le cadre de la coalition de gouvernement dont le PVV faisait partie, et qui a éclaté face à son rejet par les autres formations. De nouvelles élections parlementaires sont attendues en octobre.