Discrimination antichrétienne : une boutique de robes de mariées ferme sous la menace LGBTQ

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Cette jolie boutique de Pennsylvanie fermera ses portes au 30 mars prochain. Parce qu’elle a refusé de vendre ses robes à un couple de lesbiennes venus préparer son futur mariage… Avant même que la ville ait pris une ordonnance pour les contraindre, les trois propriétaires ont préféré mettre la clé sous la porte, victimes de graves menaces de la part de la « communauté » LGBTQ. A l’heure où ces cas de discrimination à l’égard des chrétiens se multiplient, c’est à la Cour suprême que reviendra bientôt la charge de trancher : entre les nouveaux droits des minorités et la liberté essentielle de pouvoir exercer sa religion, la gauche intolérante a déjà choisi.
 

« Nous venons pour vous et votre famille » : la boutique de robes de mariées, objet de menaces

 
Bientôt, sept personnes se retrouveront sans travail, après que Victoria Miller et sa famille auront fermé leur boutique de Bloomsburg. L’entreprise avait près de quarante années d’existence et une belle réputation. Mais depuis 2014, année de la « visite » (largement préparée) d’un couple de lesbiennes, la situation n’était plus tenable.
 
Pendant quatre ans, la communauté LGBTQ s’est défoulée. Sur le net, sur des sites Web tels que Yelp (avis participatifs sur des commerces locaux), l’établissement a subi un tombereau de fausses critiques. Ses propriétaires ont reçu continuellement des courriels haineux, des appels téléphoniques menaçants, non seulement contre le magasin, mais aussi contre leurs propres personnes et leur famille : on parlait de « brûler leur lieu de travail », de leur « tirer une balle dans la tête », « c’est terminé pour vous ! »
 
Tant et si bien que le magasin avait fini par n’ouvrir que sur rendez-vous. Mais mercredi, un énième message d’un dénommé Dany, leur apprend qu’« ils » avaient « quelques surprises » pour eux… La menace de trop.
 

Des candidats LGBT se sont présentés au conseil municipal pour faire passer l’ordonnance

 
Certes, le conseil municipal de la ville n’a pas encore publié d’ordonnance interdisant aux entreprises de « discriminer les clients sur la base de l’orientation sexuelle indépendamment des convictions religieuses du propriétaire de l’entreprise » (les lois sur la discrimination en Pennsylvanie ne protègent pas les gais et les lesbiennes).
 
Mais c’est en passe de se faire – depuis l’histoire largement médiatisée du couple de lesbiennes, des candidats LGBT se sont présentés au conseil municipal et ont tout fait pour.
 
Il en serait résulté une bataille juridique longue, coûteuse et probablement infructueuse. La haine l’a donc emporté… mais pas vraiment finalement, puisque les Miller n’ont pas cédé ! Sans assurance de retrouver un travail, ils ont préféré rester fidèles à leur foi et aux exigences qu’elle revêt.

« La communauté LGBT est devenue très vacharde »

 
La fondatrice de « Defend My Privacy », Carla D’Addesi, croit fermement que la boutique a été spécifiquement ciblée, car sa foi chrétienne, elle l’affiche depuis des décennies. « Nous voyons des chrétiens ciblés partout dans nos États, nous avons le boulanger au Colorado, le fleuriste à Washington, nous avons Blaine Anderson le vendeur de T-shirt du Kentucky (…) La communauté LGBT est devenue très vacharde. »
 
« Quand allons-nous entrer dans une sandwicherie musulmane et leur demander de nous faire un BLT [sandwich au bacon très populaire aux États-Unis] ?! Leur enverrions-nous même des menaces ?! »…
 
D’autres activistes homosexuels sont venus à Bloomsburg pour intimider les propriétaires de magasins environnants, leur demandant de poster des drapeaux arc-en-ciel dans les vitrines. Carla D’Addesi incrimine « une tactique nazie » : mais « Au lieu de demander aux chrétiens de mettre un poisson sur leurs fenêtres pour qu’ils puissent nous identifier et nous attaquer, » ils veulent nous obliger à afficher le seul drapeau que des chrétiens ne puissent pas afficher : le drapeau arc-en-ciel. Beaucoup de commerces s’y sont pliés, de peur de subir un destin similaire à celui de la boutique nuptiale…
 

Discrimination antichrétienne

 
Jusque là, dans de semblables affaires, les juges américains ont rendu des jugements opposés, protégeant ou stigmatisant, selon, le pâtissier ou le fleuriste qui avaient agi en conformité avec ses convictions chrétiennes. Il sera intéressant de noter la réponse de la Cour suprême qui, en juin prochain, est supposée trancher dans l’affaire du pâtissier du Colorado qui avait refusé de confectionner un gâteau, en 2012, pour le « mariage » de deux homosexuels.
 
Introduite en décembre, elle a déjà fait apparaître la division évidente des neuf juges de la Cour suprême des États-Unis, entre progressistes et conservateurs. L’administration Trump soutient le pâtissier ; ce qui n’étonne guère, le procureur général Jeff Sessions ayant redit, en octobre, que le gouvernement devrait respecter la liberté de religion qui s’étend aux personnes, aux entreprises et aux organisations.
 
Maintenant, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent. Entre la légalisation du mariage homosexuel et le droit des gens d’exercer leur religion au sein de leur entreprise, entre la protection des groupes dits discriminés et la liberté des croyants, il va falloir un moment choisir. La nouvelle éthique mondialiste, maçonnique doit remplacer toutes les religions.
 
Clémentine Jallais